Pour la première fois, les zones de France continentale où les populations sont les plus exposées à la chaleur, la pollution de l'air et au manque de végétation ont été cartographiées finement.
Quelles stratégies peut-on recommander pour rendre les forêts plus résilientes et mieux adaptées à ce nouveau climat?
(Claude Villeneuve)
Claude Villeneuve, Université du Québec à Chicoutimi (UQAC); Charles Marty, Université du Québec à Chicoutimi (UQAC); Maxime Paré, Université du Québec à Chicoutimi (UQAC), and Patrick Faubert, Université du Québec à Chicoutimi (UQAC)
Planter des arbres peut-il nous aider à résoudre la crise climatique ? Sans doute, mais jusqu’à quel point ?
Des températures plus chaudes pourraient allonger la saison de croissance des arbres et, conséquemment, augmenter leur taux de croissance.
(Shutterstock)
Roberto Silvestro, Université du Québec à Chicoutimi (UQAC) and Sergio Rossi, Université du Québec à Chicoutimi (UQAC)
Une augmentation de la période de croissance des arbres, en raison du réchauffement planétaire, ne correspond pas nécessairement à une plus grande production de biomasse de bois.
Image satellite d’un feu de forêt en juillet 2021 au Nord du Saskatchewan (Wapawekka Hills). L'image correspond à une zone d’environ 56 kilomètres de large et a été réalisée à partir de la base de données Copernicus Sentinel.
(Pierre Markuse), CC BY 2.0
Victor Danneyrolles, Université du Québec à Chicoutimi (UQAC); Raphaël Chavardès, Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue (UQAT), and Yves Bergeron, Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue (UQAT)
Les forêts boréales Nord-américaines brûlent beaucoup, sûrement de plus en plus depuis les 60 dernières années. Pourtant, la tendance à long terme indique qu’elles brûlent moins qu’il y a 150 ans.
Les berges des zones humides sont souvent colonisées par une végétation émergente qui est progressivement remplacée par une végétation flottante et submergée lorsque l'eau atteint une plus grande profondeur.
(Lars L. Iversen)
La pollution urbaine et agricole, la construction de barrages et les sécheresses menacent la survie des plantes aquatiques, qui sont essentielles à la vie dans les rivières, les lacs et les zones humides.
La perte progressive des poils du corps a permis aux ancêtres de l'homme de chasser plus facilement dans la chaleur.
Vaste territoire sylvicole hautement inflammable, les plantations de pins maritimes du Sud-Ouest de la France doivent évoluer pour faire face aux dérèglements climatiques.
Selon les variétés, les agrumes disposent de mécanismes de protection face aux sécheresse plus ou moins performant.
Akaranan/Shutterstock
La hausse des épisodes de sécheresse met la végétation à rude épreuve. Par quels mécanismes peuvent-elles résister ? L’exemple des agrumes, dont certaines variétés sont particulièrement résistantes.
Autour d'une souche brulée, la vie reprend en couronne dans le massif des Maures.
Romain Garrouste, MNHN
Les mégafeux de l’an dernier dans le Var ont laissé des conséquences importantes, mais la végétation repart.
Le gobie à taches noires est un poisson envahissant qui s’est établi et répandu dans le fleuve Saint-Laurent au cours des deux dernières décennies à la suite de son introduction dans les Grands Lacs.
(Cristina Charette)
La relation entre la conductivité et l’abondance du gobie à taches noires, espèce envahissante, et les impacts écologiques qui y sont associés, représente un outil simple d’évaluation des risques.
Une bergerie de la plaine de Crau, datant du XIXe siècle et encore exploitée.
Lionel Roux/Maison de la transhumance
Après la marée noire dans la plaine de la Crau, en 2009, des fourmis ont été introduites dans les sols pour restaurer les écosystèmes du site pollué. Des premiers résultats prometteurs.
Serge Muller, Muséum national d’histoire naturelle (MNHN)
Tout cet été, The Conversation France vous emmène battre le pavé des villes à la découverte d’arbres peu connus. Aujourd’hui, « Catalpa bignonioides ».
L’ombrage des mûriers blancs dans la rue du Commandeur, à Paris (XIVe).
Serge Muller/MNHN
Si la densification des zones urbaines vise à préserver les espaces naturels, ses effets sont extrêmement néfastes lors des épisodes caniculaires, amenés à se multiplier.
Qui pour aller récolter les clochettes du 1er mai dans les bois cette année ?
C.Réveillard/MNHN
Si le temps inédit du confinement est propice au déconfinement d’espèces animales et végétales, il a des effets sociétaux et psychologiques néfastes sur les citadins en les coupant de la nature.
Depuis le début de l’année, 12 millions d’hectares de forêts sont partis en fumée en Sibérie.
Ekaterina ANISIMOVA / AFP
Contrairement à ce que l’on pourrait croire, les forêts de haute altitude connaissent elles aussi un risque accru d’incendies dans le contexte du changement climatique.
Un hôtel abandonné dans la ville ukrainienne de Pripyat, à quelques kilomètres de Tchernobyl.
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La plupart de la vie végétale a survécu à la catastrophe nucléaire de Tchernobyl. Les plantes sont plus flexibles et s'adaptent beaucoup mieux que les animaux aux événements extérieurs.
Directeur de recherches au CNRS en ingénierie écologique, Université d’Avignon, Institut méditerranéen de la biodiversité et d’écologie marine et continentale (IMBE), Aix-Marseille Université (AMU)