Afin de limiter au minimum ses dépenses, l’abeille séléctionne les espèces qu’elle butine, en se concentrant par exemple sur une certaine couleur, une certaine odeur et une certaine forme de fleurs, dont elle assurera la fécondation.
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Testé à Senlis, ce système tend à valoriser, à l’échelle d’un territoire, les actions de coopération et d’épargne d’énergie menées par ses membres, avec une monnaie indexée sur l’état de la nature.
Les abeilles sont des animaux intelligents qui ressentent probablement la douleur, se souviennent des motifs et des odeurs et reconnaissent même les visages humains.
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Des recherches sur un fongicide montrent que les effets sur l’abeille domestique se traduisent par des dégâts sur la reine, la qualité de sa reproduction et sa descendance.
Deux ruches photographiées à l'aide d'une caméra thermique en décembre: la chaleur révélant la présence des abeilles — et leur survie — apparaît en jaune et blanc, contre l'environnement plus froid en violet et bleu.
Éric Darrouzet, Université de Tours
Pour évaluer la santé d’une ruche en plein hiver, prenez sa température !
Les abeilles sauvages (ici un bourdon des pierres) sont bien plus diversifiées que les abeilles domestiquées. Moins connues, elles sont moins protégées.
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Les abeilles ont un capital sympathie important… mais on oublie leurs consœurs sauvages ! Primordiales pour l’environnement, elles sont tout aussi menacées. Une méconnaissance préjudiciable.
En apprenant à d’autres espèces animales à distinguer les nombres pairs et impairs et à effectuer d’autres opérations mathématiques abstraites, nous pouvons en apprendre davantage sur la façon dont les mathématiques et la pensée abstraite sont apparues chez les humains.
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Avec leur cerveau miniature de 960 000 neurones (contre 86 milliards chez l’homme), les abeilles ont réussi à comprendre les concepts d’impairs et de pairs.
Un insecte peut nous piquer pour de nombreuses raisons.
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Intensité, durée, type… La douleur causée par une piqûre d’insecte peut être analysée par un entomologiste comme le vin par un œnologue. Justin Schmidt les a hiérarchisées d’après son expérience.
Les tournesols sont plus colorés pour les pollinisateurs, qui voient dans l’ultraviolet, que pour nous.
(Unsplash/Marco de Hevia)
Les tournesols ont des motifs cachés de couleurs ultraviolettes. Visibles par les pollinisateurs, ces couleurs sont dues à la présence de pigments qui aident également les plantes à retenir l’humidité.
Des abeilles ouvrières sur un cadre de ruche.
(Leslie Kennah)
Des apiculteurs de la Colombie-Britannique ont signalé la mort d'abeilles domestiques pendant le dôme de chaleur de 2021. D'autres insectes peuvent également être en danger.
Les nouvelles technologies pourraient aider les apiculteurs à mieux gérer leurs ruchers.
Nicolas Vigier/flickr
L’utilisation de capteurs connectés couplés à des modèles informatiques peut permettre de suivre l’activité d’un rucher, donnant ainsi de précieuses indications aux apiculteurs.
Une feuille de betterave, infectée par le virus de la jaunisse de la betterave, est photographiée dans une exploitation betteravière à Oye-Plage, dans le nord de la France, le 4 août 2020.
Denis Charlet / AFP
De part et d’autre, les arguments sont centrés sur la question des pertes et bénéfices liés à l’usage ou non de ces insecticides. Mais les modèles sociétaux défendus sont radicalement opposés.
Seules les abeilles femelles peuvent piquer.
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Marie-Pierre Chauzat, Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses)
Saviez-vous que seules les femelles peuvent piquer ? S’il est difficile de déterminer si les abeilles ont une conscience, il est possible d’expliquer pourquoi elles attaquent au péril de leur vie.
Le Psithyre vestale (Bombus vestalis), qui butine ici un chardon-marie dans le parc de Belleville (XXe arrondissement de Paris), est un bourdon « coucou » : un intrus qui s’installe dans le nid du bourdon terrestre.
Vincent Zaninotto
Des ruches qui voyagent en camion, des abeilles rémunérées pour leur service de pollinisation, des miels frelatés, des théories économiques fondées sur une organisation sociale imaginaire…
Les hyménoptères figurent parmi les catégories d’insectes les plus touchées par les pesticides.
Luc Durocher/Flickr
Les insectes, dont le nombre n'a cessé de décliner ces quarante dernières années, sont indispensables pour notre sécurité alimentaire et le maintien de la biodiversité.
Les insectes et notamment les coléoptères (ici le téléphore fauve, à gauche, et une trichie commune), sont de bons pollinisateurs du châtaignier.
Rémy Petit
Directeur de recherche CNRS, systématicien, directeur de l’Institut de systématique, évolution, biodiversité (ISYEB), Centre national de la recherche scientifique (CNRS)
Jeune chercheur ATER terminant une thèse en neurosciences, au sein du Laboratoire de Neurosciences Cognitives, de l’Institut de Neurosciences des Systèmes et de l’Institut des Sciences du Mouvement, Aix-Marseille Université (AMU)