Le budget prévisionnel pour l’année prochaine affiche un déficit de 5 % et niveau d’endettement de 111,2 % rapporté au PIB. Une situation (pour l’instant) soutenable. Décryptage.
Si la croissance est faible tandis que l’inflation continue de monter, les dirigeants ne doivent pas ignorer la bonne performance du marché du travail lorsqu’ils devront prendre des décisions.
L’allègement de la fiscalité durant le premier mandat, le « quoi qu’il en coûte » face au Covid ou encore la remontée des taux fragilise aujourd’hui la situation financière de l’État français.
Outre le taux de chômage au plus bas, la pénurie de main-d’œuvre actuelle s’explique aussi par les politiques des entreprises et les nouvelles attentes des salariés.
Le rebond économique post-Covid reste vigoureux, mais les conséquences de la brutale chute de l’activité au deuxième trimestre 2020 continuent de plomber la croissance.
La tendance observée sur le marché constitue généralement un indicateur avancé de la conjoncture. La crise de la Covid-19 présente toutefois certaines particularités.
La nécessité pour les dirigeants d’être réactifs impose l’utilisation de données haute fréquence issues de la numérisation pour estimer le PIB en temps réel.
Certaines entreprises ont mis en suspens les plans de restructuration prévus avant la crise, quand d’autres ont effectué des réductions d’emplois plus importantes qu’annoncées.
Le philosophe Nassim Nicholas Taleb invite décideurs et experts à appréhender les crises comme des moyens de nous renforcer et non comme des désastres qu’il faudrait prédire de façon rationnelle.
La crise a contraint l’État a adopté un dispositif législatif sans précédent pour venir en aide à un tissu économique déjà fragilisé par les grèves et le mouvement des « gilets jaunes ».
Même si une récession plus grave qu’en 2008-2009 est désormais attendue, certaines entreprises avaient déjà anticipé un ralentissement en prenant notamment des mesures de désendettement.
À quelques mois de la prochaine élection présidentielle, les leviers qui stimulent la croissance actuelle semblent atteindre leurs limites. Une récession devrait toutefois être évitée.
Les compagnies d’assurance poussent aujourd’hui les clients à opter pour des placements moins sûrs, mais la perception du contexte économique par les ménages complique cette stratégie.
Les directeurs financiers américains estiment dans leur immense majorité que ce système complique leurs recrutements à l’heure où les besoins en main-d’œuvre deviennent cruciaux.
Professeur des universités, sociologue de l'entreprise et de la négociation. Chercheur au Centre Max Weber, Lyon. Chercheur associé à Irené, Cergy, et au Crimt, Montréal., INSA Lyon – Université de Lyon
Directeur de la Chaire entrepreneuriat Territoire innovation, Professeur en sciences de gestion - SRM/LAB IAE Paris-Sorbonne, IAE Paris – Sorbonne Business School
Professor, Head of the FERE Research Chair (Female Entrepreneurship for a Renewed Economy) Habilitée à diriger des recherches en sciences de gestion, Grenoble École de Management (GEM)