L’impact économique de la pandémie de Covid-19 pourrait être considérable. La relance de l’activité, qui va de pair avec le déconfinement, est une préoccupation majeure. Comment s’y prendre au mieux ?
Roland Lehoucq, Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA)
Sans mesures de confinement, le nombre de personnes touchées par le Covid-19 croît exponentiellement. Voici une fable pour mieux s’approprier le concept de la croissance et en comprendre les conséquences.
En Colombie, la Covid-19 survient dans un pays dévasté depuis 60 ans par un conflit armé, aux prises avec des inégalités sociales et des mobilisations sociales qui n'ont pas été entendues.
Accablé par les compressions, le secteur de la santé s'est tourné vers les agences de placement temporaire pour combler la pénurie de préposés, fragilisant ainsi le lien d'emploi avec les employeurs.
Derrière les décès des aînés, il y a un sous-financement chronique, mais aussi des choix de politiques de la santé qui ont favorisé le réseau hospitalier au détriment des plus vulnérables.
Des paramètres comme la densité de population ou les capacités de détection expliquent pourquoi certaines régions sont plus touchées que d’autres, rendant certaines comparaisons hasardeuses.
Le rétablissement des frontières entre la France et l’Allemagne ne contribue pas nécessairement à l’endiguement de la pandémie et présente plusieurs côtés négatifs.
La crise sanitaire, mais aussi la perspective d’une instabilité climatique accrue, ouvrent la voie à ces titres de dette commune qui divisent l’Union européenne depuis plus de 25 ans.
Là où les gouvernements sont faibles ou inexistants, ce sont les gangs, les insurgés et même les groupes désignés comme terroristes qui se retrouvent au premier plan dans la lutte contre la pandémie.
Un retour aux grands classiques que sont Kant et Pascal, mais aussi à la philosophie antique, aident à repenser cette période du confinement où la solidarité passe par le repli sur soi.
Un médecin anesthésiste-réanimateur en CHU et philosophe nous explique la nécessité d’observer la maladie pour soigner et pour gouverner, soulignant l’absence de projet – tout en l’éclairant.
La mobilisation actuelle dans le secteur sanitaire ou plus généralement dans les entreprises remet en cause un discours dominant qui sert certains intérêts.
Face à la pandémie de Covid-19, la France a assoupli les règles d’accès à la télémédecine. L’occasion pour cette pratique de montrer ses atouts et de gagner en puissance.
Les États-Unis sont déjà le pays du monde où le nombre de victimes du Covid-19 est le plus élevé. À la crise sanitaire s’ajoute une crise économique aux conséquences encore difficiles à imaginer…
Maître de conférences en épidémiologie et évolution des maladies infectieuses, laboratoire PCCEI (Univ. Montpellier, Inserm, EFS) & CHU Nîmes, Université de Montpellier
Directeur de Recherche au CNRS et directeur de l'équipe Écologie et Évolution de la Santé au Centre interdisciplinaire de recherche en biologie (CIRB) UMR CNRS 7241 – U1050 Inserm – Collège de France, Centre national de la recherche scientifique (CNRS)