Si tentant soit-il de hurler « bon sang, mettez votre masque » à une personne qui n’en porte pas, cela n’aura probablement aucun effet. Il existe des façons plus efficaces de faire passer le message.
Monica Gandhi, University of California, San Francisco
Dans les lieux où le port du masque est respecté, les formes sévères de Covid-19 semblent moins fréquentes. Les masques protégeraient donc non seulement les autres, mais aussi leurs porteurs.
Les travaux sociologiques portant sur le virus du sida invitent à formuler des hypothèses susceptibles d’éclairer certains comportements intrigants ayant cours depuis l’apparition de la Covid-19.
Nous ne portons pas un masque uniquement pour nous protéger du virus, nous le faisons pour réduire la charge sur un système de santé qui ne sait plus s’adapter en raison de son mode de gestion.
Le 6 juillet, plus de 200 scientifiques ont écrit une lettre ouverte à l’OMS, avertissant contre le risque transmission du coronavirus par aérosol. L’institution a depuis revu ses positions.
Rencontrer l’autre, c’est avant tout le rencontrer dans son visage, face à face, mais cet autre n’est pas réduit à son apparence, il nous faut franchir la façade afin d’accéder au non visible.
Dans la vie quotidienne, nous devons tous reculer, ne plus toucher ni embrasser, apprendre à regarder, à considérer l’autre autrement pour adopter la Cov-attitude.
Caissières, éboueurs, vendeurs… Ils sont en première ligne depuis le début de la pandémie. Comprendre la manière dont le masque sanitaire pénètre leur univers éclaire leur vécu de la crise.
Arnaud Mercier, Auteurs historiques The Conversation France
Arnaud Mercier établit une archéologie des choix de politique publique qui permet de comprendre comment la France se trouve aujourd’hui en situation de « pénurie ».
Ethel Eljarrat, Instituto de Diagnóstico Ambiental y Estudios del Agua (IDAEA - CSIC)
La pandémie a provoqué une explosion de l’usage du plastique, à l’hôpital et dans les foyers. Nombre des résidus générés ne peuvent être recyclés et sont donc incinérés ou envoyés à la décharge.
Masquer le visage des enseignants et de leurs élèves risque de constituer un facteur d’instabilité dans les échanges en classe. Quelques conseils pour anticiper les difficultés.
En 2010, les autorités étaient prêtes à affronter une épidémie de type grippale. Une série de décisions publiques a depuis laminé ses capacités de réponses.
Malgré une succession de situations sanitaires critiques depuis 15 ans, l’État s’est avéré incapable de construire un outil logistique puissant, à la différence du secteur humanitaire.
Lionel Berthoux, Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR)
L'auteur compare les réticences à l'utilisation d'un traitement pour protéger ceux à risque de contracter le VIH, il y a 20 ans, à celles utilisées aujourd'hui pour décourager le port du masque.