Encouragée par son conjoint, dont la fonction intégratrice est essentielle, la belle-mère peut prendre une place quasi parentale auprès des enfants.
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Invisibilisées dans les statistiques, ignorées du législateur malgré des tentatives avortées pour légiférer sur un statut du beau-parent, les belles-mères souffrent de stéréotypes négatifs tenaces.
Illustration des “Bons enfants”
Sophie Rostopchine, comtesse de Ségur (auteur) par François-Fortuné-Antoine Ferogio (illustrateur), via Wikimedia Commons
Dans la littérature de jeunesse, les mères sont souvent cantonnées à des rôles de femmes au foyer, anonymes – à moins qu’elles ne soient des sorcières ou de méchantes reines.
Un groupe de jeunes élèves font la file pour recevoir leur vaccin contre la Covid-19 dans un centre de vaccination de Deux-Montagnes, au Québec, le jeudi 10 juin 2021.
LA PRESSE CANADIENNE/Ryan Remiorz
Derrière nos écrans, nous sommes libres de faire ce qu’il nous plaît, d’avoir un sentiment de connexion sans réellement interagir avec les autres.
Les nouveaux parents auraient plutôt profité du confinement. Malgré les nombreux défis, ils affirment que leur expérience de coparentalité se serait améliorée.
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Le confinement semble avoir été plutôt bénéfique pour les parents, qui ont signalé une amélioration de leurs conditions, tant sur le plan parental que relationnel.
Les mères ressentent la pression de devoir à la fois travailler et assumer la plupart des tâches parentales.
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La fermeture des écoles et des services de garde en raison de la pandémie a eu un impact sur les mères universitaires. Elles sont moins en mesure de mener des recherches et d’écrire des articles.
Les nouvelles mamans ressentent beaucoup de pression pour allaiter. Lorsqu'elles ont de la difficulté à le faire, elles se sentent inadéquate et courent plus de risques de dépression post-partum.
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Nouvellement maman, l'auteure, une médecin, s'est sentie inadéquate car elle avait de la difficulté à allaiter. Elle a découvert que les femmes dans sa situation courait plus de risques de dépression.
Il faut en finir avec les clichés de mères parfaites ou, à l'inverse, de mères « à boutte ». Entre les deux, il y a les mères réelles, ambivalentes, avec leurs défaillance et leurs imperfections.
L’influence exercée par les images collectives de la maternité parfaite est telle que les mères ressentent la pression de devoir répondre à ce modèle irréaliste.
Les femmes sans enfant se perçoivent souvent comme incomplètes et vivent un sentiment d'échec. La Fête des mères vient le leur rappeler cruellement.
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Laurence Charton, Institut national de la recherche scientifique (INRS)
Les femmes sans enfant se perçoivent souvent comme incomplètes et vivent un sentiment d'échec. La Fête des mères apparaît comme une journée qui exalte la fécondité mais aussi qui exclut des femmes.
Neve Te Aroha Ardern, trois mois, découvre le QG de l'ONU à New York en compagnie de son père et de sa mère, qui occupe la plus haute fonction politique en Nouvelle-Zélande.
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L’engouement médiatique autour de la dirigeante néo-zélandaise, qui a accouché cet été, illustre en creux les difficultés des femmes qui choisissent de faire carrière sans sacrifier leur vie de mère.
En France près des trois-quarts des enfants de couples divorcés ne voient leur père qu'un week-end par quinzaine.
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Une réflexion sur l’intérêt supérieur de l’enfant adaptée aux conditions de vie des enfants du XXIᵉ siècle est nécessaire pour remplacer les pratiques « classiques ».
Mère et fils sur la route.
Pensiero via VisualHunt
Nous devrions être aussi reconnaissants à nos mères pour une certaine protection contre les défis du marché du travail moderne, surtout parmi les jeunes.
De l’hypothèse Gaïa de James Lovelock aux thèses du philosophe des sciences Jean-Pierre Dupuy, on assiste depuis les années 1980 à un rapprochement entre écologie et spiritualité.