Chacune à leur manière, Zora Neale Hurston, Eslanda Goode Robeson et Katherine Dunham se sont réappropriées l’anthropologie. Le musée du quai Branly revient sur leurs parcours singuliers.
Exposées une dernière fois au Musée du quai Branly en septembre dernier, les 26 œuvres d’art du trésor du royaume d’Abomey rendues par la France sont désormais au Bénin. Paris, 10 septembre 2021.
Christophe Archambault/AFP
Le retour des trésors royaux d’Abomey au Bénin pose de nombreuses questions opérationnelles qu’il faut absolument prendre en compte, notamment du fait de leur charge spirituelle.
Fidéliser les touristes étrangers et accroître la durée de leur séjour est sans doute plus profitable que de maximiser l’exploitation d’une rente patrimoniale qui finit par pénaliser les résidants.
La statuette féminine kanak (ici au centre) est visible au musée du Quai Branly à Paris.
Marion Bertin/Musée du Quai Branly
Processus d’affirmation et d’appropriation, le tatouage confronte l’individu à son unique et ultime espace d’existence et aux manières de l'investir.
Statues du palais royal d'Abomey que le président français Emmanuel Macron a décidé récemment de restituer au Bénin. Elles font partie d'un lot de 26 œuvres qui devraient être restituées à la suite des réclamations répétées du gouvernement du Bénin et du rapport Bénédicte Savoy-Felwine Sarr.
Flickr / Jean-Pierre Dalbéra
La nature caricaturale de ce débat ne peut que déboucher sur des incompréhensions, des frustrations et in fine, un échec dont personne ne sortira gagnant.
Plaques de bronze de Benin City, dans la collection du British Museum.
Wikipedia
Le pillage des objets africains durant la période coloniale fait aussi écho à l'exil des hommes: quelque part au loin se trouvent les « reliques » et les enfants du pays.
Le musée du Quai Branly-Jacques Chirac, à Paris.
flickr
Il faut reconstruire le Museu Nacional de Rio à l’image d’un musée d’histoire naturelle : le Brésil, et le monde, en ont besoin.
Le roi du Behanzin (Bénin) pose devant la statue de son ancêtre du début du XIXIè siècle, lors de sa visite au musée du Quai Branly en 2007.
Boris Horvat/AFP
Comment s'explique le déplacement des œuvres, phénomène constant depuis l’Antiquité ? Et comment les objets d’art cristallisent-ils les enjeux politiques et identitaires ?
Où faire une place aux réserves des musées parisiens ? En sous-sol ? Encore faut-il que cela soit possible, et acceptée. L'histoire du Musée de l'homme en témoigne.
Le chaman, mot sibérien pour sorcier, devin, guérisseur, exerce un grand pouvoir de fascination. Il connaît depuis quelques années un nouvel essor, notamment sur Internet.
Directeur de recherche CNRS, systématicien, directeur de l’Institut de systématique, évolution, biodiversité (ISYEB), Centre national de la recherche scientifique (CNRS)