Faire réfléchir des citoyens français de tous horizons sur le climat est un choix très pertinent. Espérons seulement que leur voix sera mieux prise en compte que lors du grand débat national.
Roshdy Zem est Idder Chaouch, un président d'origine maghrébine au coeur d'une puissante intrigue familiale dans la série Les Sauvages, Canal +.
Allociné
Convertis au projet de l’autonomie personnelle, les citoyens ne se considèrent plus comme des administrés remettant leur confiance à des élus agissant pour le bien commun.
Le 17 novembre 2018, manifestation au Boulou (Pyrénées-Orientales).
Raymond Roïg/AFP
Des mesures d’accompagnement ciblées à destination des foyers le plus vulnérables sont indispensables pour espérer atteindre la neutralité carbone dans les prochaines décennies.
«Ulysse à la cour du roi Alcinoos», tableau de Francesco Hayez, 1814-1815.
Museo di Capodimonte (Naples)/Wikimedia
Alain Faure, Centre national de la recherche scientifique (CNRS)
L’actualité du gouvernement Philippe illustre un tournant émotionnel qui transforme, de façon insidieuse, notre relation à l’État, mais aussi à la citoyenneté et au territoire.
Manifestation à Nantes, le 8 septembre 2018, pour le climat.
Sébastien Salom Gomis/AFP
Sur la question de la régulation, la France, comme l’Union européenne et les États-Unis, restent au milieu du gué.
Le 8 septembre 2018 à Strasbourg lors d’une marche citoyenne « pour le climat », quelques jours après la démission de Nicolas Hulot.
Frederick Florin/AFP
Michel Wieviorka, Fondation Maison des Sciences de l'Homme (FMSH)
Le principal chantier à venir, pour Emmanuel Macron, n’est plus celui de la modernisation du pays et des réformes mais sa capacité à proposer une vision pour l’avenir.
Nicolas Hulot et François de Rugy, lors d"une réunion le 5 janvier 2018.
Stéphane de Sakutin/AFP
Ni gaulliste ni bonapartiste, le macronisme révèle un mode « corporate » d’exercice du pouvoir, qui se nourrit du modèle organisationnel des grands groupes privés.
Une démission qui renvoie chacun d’entre nous à notre responsabilité politique, mais qui laisse en suspens la vraie question : sommes-nous capables de sortir de ce modèle économique ?
Le 22 septembre 2017, Nicolas Hulot lors d’une manifestation d’agriculteurs protestant contre l’interdiction du glyphosate.
Jacques Demarthon/AFP
Dans certains dossiers particulièrement sensibles, du nucléaire aux pesticides, le ministre d’État apparaît avoir eu moins de poids que certains lobbies ou d’autres ministères.
Nicolas Hulot, le 23 mai 2018, à la sortie d'un Conseil des ministres.
Ludovic Marin / AFP
La réforme des institutions, dont le premier volet est présenté ce 9 mai en conseil des ministres, témoigne d’une ambition nettement revue à la baisse notamment en matière d’environnement.