La remise du Prix Goncourt 2020 restera dans les mémoires à plus d’un titre. Crise ou pas crise, retour sur une institution qui faillit ne jamais naître.
Une étude révèle des données révélatrices sur le processus de publication chez les hommes et chez les femmes. Il apparait qu’un biais sexiste intervient à plusieurs maillons de la chaîne.
Ce qu’a créé Michel-Ahmed Talata, fils de Harki ayant grandi avec un père taiseux, pour rompre la chaîne du silence et de la colère (que symbolise le carton) et transmettre l’histoire familiale.
Sylvie Ducas, Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières
Le prix, soutenu par la Fondation La Poste, témoigne d’un engagement citoyen, salutaire aujourd’hui, du côté de la lecture, cette éponge à subversion intellectuelle qui ouvre « mille portes en soi ».
Myriam Boucharenc, Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières
En 1927, plusieurs marques décident de créer un « Prix de littérature publicitaire » avec 35 000 francs à la clé. Journalistes et écrivains s’interrogent : peut-on mélanger littérature et publicité ?
Pascal Blanchard, Centre national de la recherche scientifique (CNRS)
L’historien Pascal Blanchard revient sur la fabrication de l’idée coloniale sous le IIIᵉ république, ou comment les républicains de gauche et de droite, mais aussi des anti-républicains, ont « vendu » les colonies aux Français.
Sylvie Ducas, Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières
Analyse d’un phénomène bien français : celui de la rentrée littéraire de fin d’été. Soit un engorgement de titres, des courses au prix, du marketing à foison… et au final, quand même, une fête.
L’écrivain doit se tenir hors jeu pour rendre compte du jeu. Et c’est en cela qu’il est en danger. L’enjeu n’est pas tant une question de statut, mais la possibilité même de se mettre hors jeu.
Enseignante certifée (lettres modernes, sciences de l'information et de la communication, FLE), autrice (France Culture, Radio Nova, Joca Seria), Université Sorbonne Paris Nord
Historien, chercheur-associé au Centre d’histoire internationale et d’études politiques de la mondialisation, co-directeur du Groupe de recherche Achac, Université de Lausanne