Que la rémunération du travail doive assurer une vie décente, voilà qui semble évident. Et pourtant, la définition et la mise en place d'un salaire décent soulève d'importantes questions.
Nicole Teke, Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières
À la différence du revenu universel, le salaire à vie rattache la rémunération non pas à l’emploi mais au niveau de qualification, un peu comme dans la fonction publique.
Seule une demande de « revenu vital minimum » sur quatre a pour l’instant été approuvée. Les débats portent désormais sur les moyens d’étendre la couverture du dispositif.
Bien qu’empreints d’un jargon idéologique, les travaux de l’« école » d’histoire de l’économie en RDA reposent sur méthode parfois pertinente à même d’être utilisée par les économistes du XXIe siècle.
Le programme de revenu universel de solidarité (Novissi) du Togo peut servir de modèle à beaucoup de pays africains. Voici pourquoi ils devraient l’adopter.
Tout comme les travailleurs de la santé, ceux qui livrent, désinfectent, travaillent dans les épiceries, les restaurants, les pharmacies et les entrepôts ont droit à de meilleures conditions d'emploi.
Pour mettre en place un revenu universel, des changements seraient nécessaires en termes de soutien public et politique. La pandémie de Covid-19 pourrait-elle faire basculer la donne ?
Les inégalités de genre persistent encore en 2018. L’instauration d’un revenu universel pourrait permettre de les réduire, à condition de rester vigilant vis-à-vis de ses potentiels effets pervers.
Enrico Donaggio, Réseau français des instituts d’études avancées (RFIEA)
L’idée de revenu universel ne peut aboutir tant que le travail est associé à l’idée de réalisation de soi : le capitalisme met ainsi en compétition droit de vivre et droit de travailler.
il est primordial de ne pas sous-estimer le risque de progression de la pauvreté active. Quand la population sent qu’elle est perdante même si elle respecte les règles du jeu, le populisme augmente.
Présidentielle : des économistes, des sociologues, des politologues et des docteurs en sciences de gestion s’engagent pour que des valeurs de gauche soient mises au service de l’emploi et du travail.
On balaye avec mépris une idée difficile à mettre en œuvre – contrairement à que prétendent ses promoteurs – mais qui mérite d’être étudiée sérieusement.
L’investiture de Benoit Hamon s'inscrit dans l’échec du quinquennat de François Hollande à définir idéologiquement ce que devrait être et faire une gauche de gouvernement.