Christian Hoarau, Conservatoire national des arts et métiers (CNAM)
L'onde de choc du scrutin en Andalousie, le 2 décembre, va se répercuter sur l'ensemble de la politique espagnole en 2019, année des élections municipales et européennes.
Décryptage des stratégies américaines, européenne et chinoise qui conduisent les pôles de la Triade à des positionnements bien spécifiques dans les échanges internationaux.
Les revendications des « gilets jaunes » illustrent une nouvelle fois le manque de pédagogie de l’exécutif sur le respect des contraintes liées à l’appartenance de la France à la zone euro.
Le couple franco-allemand met de côté l’objectif de contraindre les opérations les plus court-termistes pour tenter d’emporter l’adhésion des pays membres les plus réticents.
Les propositions franco-allemandes relèguent au second plan l’objectif de stabiliser les économies par un partage des risques entre les pays membres en cas de choc.
La pluie de critiques qui s’est abattue sur Theresa May depuis l’annonce de l’accord avec Bruxelles montre qu’à bien des égards le retrait de l’Union est quasi-impossible.
La vague d’émigration massive qui touche toute l’Europe balkanique depuis une dizaine d’années bouleverse les équilibres locaux et obère le futur de ces pays déjà en grande difficulté.
Selon les prévisions de l’OFCE, il y aura un ralentissement du PIB de l’UE entre 2018 et 2020 en raison du tarissement de la dynamique de reprise. Mais de nombreuses inconnues pèsent sur le scénario.
Faut-il, face à la vague populiste-nationaliste, jouer la partition de la cohésion européenne à tout prix, ou bien appeler un chat un chat et aller au clash avec Varsovie ou Budapest ?
Célébrer la victoire – ou la paix – du 11 novembre 1918 invite à se rappeler à quel point cette date peut être perçue comme une étape importante dans la maturation de « l’idée européenne ».
L’enjeu du traitement de la question démographique réside dans les impacts indirects et différés en Afrique beaucoup plus que dans ses possibles effets « mécaniques » en Europe.
Certains pays d’Europe du Sud toucheront davantage de fonds européens de cohésion jusqu’en 2027, tandis que l’enveloppe va se réduire pour les États d’Europe centrale. Des décisions très politiques.
Julien Sellier, Université Paris-Est Créteil Val de Marne (UPEC)
L’Allemagne, qui se considère officiellement comme un pays d’immigration, a mis en œuvre une politique d’intégration, et tente d’organiser ses relations avec les responsables du culte musulman.
Au-delà de l’ouverture personnelle qu’ils apportent, les séjours Erasmus s’intègrent de plus en plus souvent dans de véritables stratégies d’études et d’insertion professionnelle. Avec quel succès ?
La position nationaliste de Trump s’applique a priori à tous les sujets relevant de la concertation multilatérale, et de ce fait hypothèque la notion même de « communauté internationale ».