Oksana Mitrofanova, Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco)
L’Ukraine a longtemps été insuffisamment observée et analysée en France, notamment du fait du manque de spécialistes en relations internationales maîtrisant la langue ukrainienne.
Jules Sergei Fediunin, Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco) and Valéry Kossov, Université Grenoble Alpes (UGA)
Pour s’assurer de l’adhésion de la population à la guerre en Ukraine, le Kremlin ne se contente pas d’intimider les récalcitrants : il déploie aussi un discours sophistiqué.
À quoi ressemblent donc les Big Brother postsoviétiques ? Petit tour d’horizon littéraire, du « Slynx » à « Empire V », en passant par la « Journée d’un Opritchnik ».
La Lituanie vient de bloquer le transit de nombreux biens vers l’exclave russe de Kaliningrad. Moscou promet de réagir. Analyse d’un bras de fer aux enjeux stratégiques majeurs.
La « guerre d’Hiver » de 1939-1940, entre l’URSS et la Finlande, et la première guerre de Tchétchénie (1994-1996) rappellent en bien des points l’actuelle « opération militaire spéciale » en Ukraine.
Depuis son entrée dans le Conseil de l’Europe en 1996, la Russie a entretenu des relations tumultueuses avec l’institution. Elle vient d’en être exclue à cause de l’invasion de l’Ukraine.
Julien Vercueil, Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco)
Les données économiques reflétant la réalité de la situation en Russie risquent de devenir moins accessibles et moins débattues, ce qui compliquera la tâche des observateurs extérieurs et du pouvoir.
L’Histoire a toujours servi d’arme dans l’ancienne URSS, un moyen de contrôler le récit et de nier la vérité du passé. Vladimir Poutine tente maintenant de contrôler ce récit par la guerre.
Pour les nationalistes russes, la langue ukrainienne est classée comme un dérivé de la langue russe, et l’invasion ressemble moins à un acte d’agression qu’à une réintégration.
Jean Lévesque, Université du Québec à Montréal (UQAM)
Malgré une origine commune, Russie et Ukraine ont connu une histoire conflictuelle qui s’est envenimée depuis 2014. L’invasion russe peut jouer un rôle tragique de catalyseur de l’identité ukrainienne.
Sophie Marineau, Université catholique de Louvain (UCLouvain)
L’invasion de l’Ukraine par la Russie sous prétexte de venir en aide aux républiques séparatistes du Donbass rappelle inévitablement la guerre de Géorgie de 2008.
Crise de Cuba, guerre du Kippour, euromissiles : ce n’est pas la première fois que Moscou met ses forces nucléaires en état d’alerte. Mais c’est la première depuis l’arrivée de Poutine au Kremlin…
Lorsqu’on analyse la politique étrangère russe d’aujourd’hui, il ne faut pas sous-estimer le poids du traumatisme qu’a constitué, pour Moscou, son éviction de son étranger proche dans les années 1990.
Alain Blum, Institut National d'Études Démographiques (INED) and Marta Craveri, Fondation Maison des Sciences de l'Homme (FMSH)
Le régime russe vient d’ordonner la liquidation de la principale ONG du pays travaillant sur la mémoire des crimes du stalinisme. De nombreux projets continuent toutefois de faire vivre cette mémoire.
Taline Ter Minassian, Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco)
Un récent ouvrage révèle des éléments historiques majeurs expliquant le conflit entre l’Arménie et l’Azerbaïdjan, qui continue de constituer une menace sérieuse aux portes de l’Europe.
Taline Ter Minassian, Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco)
Les entités sécessionnistes s’imposent comme un enjeu politique central pour les États issus de l’ancien Empire soviétique, mais aussi pour le continent européen.
Un récent ouvrage permet de mieux comprendre la situation de l’Ukraine, et la façon dont la perçoivent aussi bien la Russie que l’UE et les États-Unis.
Près de soixante-dix ans durant, l’Ukraine et la Russie ont été réunies dans le cadre de l’Union soviétique. La mémoire de cette époque est présentée très différemment dans les deux pays.
Professeure des universités en études russes et soviétiques, Université de Rennes 2, chercheuse au CERCLE (Université de Lorraine), Université Rennes 2
Historienne, professeure des universités. Directrice de l'Observatoire des États post-soviétiques (équipe CREE), Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco)
Chargée de cours en science politique à l'Université libre de Bruxelles, spécialiste de la Russie et du Caucase, membre du Cevipol, Université Libre de Bruxelles (ULB)
Docteur en Études slaves contemporaines : spécialiste de la géopolitique de la Russie et du sport, Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières