Les fantasmes liés à l’imaginaire du surf transforment la pratique en compétition, contraignent les corps et reconduisent des stéréotypes de genre souvent caricaturaux.
Féminin et masculin, yin et yang, du plus petit à l’infiniment grand.
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Yin et yang ne sont pas superposables à « femme » et « homme », puisque nous portons toutes et tous en nous, quel que soit notre sexe, les deux sexualités.
Zeus, Dieu des dieux qui paradoxalement reste soumis à la nature et à ses désirs sexuels.
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La pensée occidentale a forgé une manière de considérer la « virilité », qui ne sera plus l’apanage des mâles, mais un « volontarisme » à l’égard de la nature, tout autant féminin que masculin.
Les assignations et rôles de genre contraignent souvent les femmes à accepter les ‘faveurs’ ou propositions d'hommes sans avoir vraiment envie de s'engager dans un échange sexuel.
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La notion de « crise de la masculinité » brouille la compréhension de phénomènes sociaux complexes et réaffirme une division radicale de l’humanité entre le masculin et le féminin.
Une image du Loup de Wall Street.
Universal Pictures/Allociné
Haude Rivoal, Centre national de la recherche scientifique (CNRS)
Dans une société obsédée par la performance, l’usage de la virilité ne cesse de se réinventer et de se transformer pour favoriser la légitimation d’une masculinité hégémonique aux formes renouvelées.
Emmanuel Macron le 10 mai 2017.
Eric Feferberg / AFP
Les portraits médiatiques du nouveau président, qu’ils soient élogieux ou critiques, témoignent d’une sorte d’inconscient patriarcal encore bien vivace.
Le 28 mars dernier, le président américain signant un décret favorable aux énergies fossiles… dans les bureaux de l’Agence de protection de l’environnement.
Jim Watson/AFP
Marie-Cécile Naves, Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières
En détricotant les initiatives environnementales de la précédente administration Obama, le président Trump tente de restaurer l’image d’une Amérique virile indifférente aux critiques.