Quand on fait le décompte des retournements et des rebondissements survenus depuis quelques mois durant la dernière campagne électorale, on sent bien que les émotions sont au cœur de l’équation.
François Robinet, Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines (UVSQ) – Université Paris-Saclay
Le candidat de la « Belle alliance populaire », Benoît Hamon, n’est plus désormais crédité que de 7 à 8 % d’intentions de vote. Comment en est-il arrivé là ?
Pierre Bréchon, Auteurs historiques The Conversation France
Même si les primaires ont été créées pour des raisons pragmatiques et avec nombre de calculs sous-jacents, leur succès populaire rendra difficile tout retour en arrière pour les partis.
Ce résultat nous dit des choses importantes sur les perspectives de court et de long terme du PS et sur les perspectives de « reconstruction » de la gauche après la présidentielle.
En renonçant à se présenter, François Hollande introduit une rupture majeure qui pèsera lourd sur les épaules des prochains présidents de la Vᵉ République.
Yannick Jadot devra faire la preuve, mesurée à L’aune des 5,25 % obtenus en 2002 par Noël Mamère, de l’utilité d’une candidature écologiste, de gauche et autonome à l’élection présidentielle.
Le choix de Yannick Jadot par 54 % des votants comme candidat à l’élection présidentielle semble confirmer le désir de renouvellement des adhérents et sympathisants de EELV.
La France, dont le mix énergétique est dominé par le nucléaire, doit prendre en compte les demandes grandissantes de l’UE en matière de sécurité et de coopération.
Vanessa Jérome, École des Hautes Études en Sciences Sociales (EHESS)
Pressenti pour porter les couleurs des Verts à la présidentielle de 2017, Nicolas Hulot a créé la surprise en annonçant son renoncement. Les écologistes seraient-ils « maudits » avec cette élection ?
Michel Wieviorka, Fondation Maison des Sciences de l'Homme (FMSH)
Après avoir récusé l’idée d’une primaire, le camp présidentiel vient de s’y rallier. Sa réussite passe par la participation de toutes les gauches, et au-delà de leurs sympathisants.
Après plusieurs mois de crise et une vague de départs, les Verts se sont réunis les 11 et 12 juin pour tenter de se relancer à un an de la présidentielle. L'occasion de définir une stratégie commune.
Vanessa Jérome, École des Hautes Études en Sciences Sociales (EHESS)
Le parti Europe Écologie-Les Verts vient de renouveler sa direction et se lance dans une entreprise de rénovation. Mais les pratiques internes et les pesanteurs du passé risquent de peser lourd.
Vanessa Jérome, École des Hautes Études en Sciences Sociales (EHESS)
Au-delà du sexisme politique, « l’affaire Baupin » questionne des militants engagés depuis toujours pour l’égalité des droits et des statuts, sans distinction de sexe et d’orientation sexuelle.
L’affaire Baupin a relancé les polémiques sur le sujet. Mais tant que la question du genre ne sera pas sérieusement abordée, il est peu probable que la question du sexisme soit réglée.
Michel Wieviorka, Fondation Maison des Sciences de l'Homme (FMSH)
Pour permettre à l’idée de gauche de se reconstruire et de s’incarner, il faut promouvoir le débat et organiser une primaire plutôt que de se soumettre au bon vouloir du pouvoir.
Retour sur le scrutin des régionales: un premier tour marqué par l'arrivée en tête du FN, un second par son échec, la victoire de la droite et la rétractation de la gauche.
Plusieurs figures importantes des Verts ont récemment quitté le mouvement. S'agit-il d'une malédiction chronique ou le résultat d'un fonctionnement interne complexe et de dissensions stratégiques?