Le majestueux Saint-Laurent, joyau à l'importance économique, historique et environnementale, nous rappelle la nécessité de préserver cet écosystème essentiel.
(Ludovic Pascal)
Les eaux du Saint-Laurent s’essoufflent, et les organismes du fond en subissent déjà les effets. Voici comment les écosystèmes réagissent.
La rade de Brest, avec l’estuaire de l’Elorn (premier plan), la ville de Brest et ses installations portuaires (deuxième plan), et le goulet de la rade ouvert sur la mer d’Iroise (arrière plan).
Georges Chapalain, Cerema
Là où eaux douces et salées se rencontrent, l’environnement est complexe. Des études de terrains permettent de mieux comprendre comment ces zones sont affectées par les humains.
Flamants roses en Camargue. La Camargue est la plus grande zone humide de France et une des plus importantes de Méditerranée.
Damien Cohez
Fabien Verniest, Muséum national d’histoire naturelle (MNHN) and Isabelle Le Viol, Muséum national d’histoire naturelle (MNHN)
La protection des zones humides joue un rôle clé dans l’adaptation des oiseaux au changement climatique. Pourtant, nombre d’entre elles ne sont toujours pas protégées.
Les drones ont changé la façon dont les scientifiques étudient les baleines et les dauphins. Pour le meilleur et pour le pire.
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Les drones sont une nouvelle technologie qui permet aux chercheurs d’observer et d’enregistrer le comportement des baleines à distance. Mais si les drones volent trop bas, ils modifient le comportement des baleines.
L’estuaire et le golfe du Saint-Laurent se qualifient comme l’un sinon le plus grand système estuarien sur Terre. Il joue un rôle intrinsèque dans l’histoire du Canada et est le berceau de l’économie et de l’identité québécoise.
(Gwénaëlle Chaillou)
Les changements climatiques causent une dé-oxygénation des eaux profondes dans le chenal Laurentien du fleuve Saint-Laurent et une dégradation de la santé de cet écosystème estuarien.
Estuaire de la Seudre, Charente-Maritime. Marais gâts (anciens marais salants).
Nicolas Charles, BRGM
Hôte des « Fines de Claire », l’estuaire de la Seudre mélange eaux douces et eaux salées et accueille une riche biodiversité, fruit d’une évolution géologique récente.
L’écluse du vieux port sur la réserve naturelle nationale de Lilleau des Niges.
Olivier Crouzel
Face à la montée des eaux, deux options s’offrent à nous. Protéger les activités anthropiques en renforçant les digues tant que cela est possible, ou redonner peu à peu sa place à la nature.
Vagues s’écrasant contre les digues du port des Sables d’Olonne, le 21 février 2015.
Jean-Sébastien Evrard / AFP
La mer monte, et nous dressons des digues qui repoussent le problème sans le résoudre. Des solutions d’adaptation fondées sur la nature existent pourtant dans les marais littoraux.
La récente « Journée mondiale des zones humides » attire notre attention sur ces espaces particulièrement fragiles et indispensables aux populations locales… mais attention à ne pas les surestimer.