Des « jeux sérieux » qui proposent de prendre soin d’un compagnon virtuel atteint d’une maladie permettent de renforcer la médiation entre patient et personnel soignant.
Inspiré par l’organisation des services de soins palliatifs, ce mode de fonctionnement soulage les équipes soignantes. Sa mise en place, encore trop rare, est aussi bénéfique pour les patients.
Laurent Chambaud, École des hautes études en santé publique (EHESP)
Le 17 décembre dernier, les soignants manifestaient à nouveau pour réclamer davantage de moyens pour l’hôpital public. Retour sur les origines de cette crise systémique.
La balkanisation des modalités de financement de nos services publics dégrade la relation de l’État au citoyen et, incidemment, la relation des citoyens entre eux. Jusqu’où et jusqu’à quand ?
Les dernières réformes hospitalières attribuent de nouveaux moyens financiers de manière globale ou catégorielle, mais elles négligent l’organisation des soins.
Plus que le volume de la rallonge budgétaire octroyée aux urgences hospitalières, c’est sa réelle synchronisation avec l’organisation des soins et leur tarification qu’il semble urgent d’interroger.
Mettre en place des innovations n’est pas toujours simple : il faut non seulement identifier les plus pertinentes, mais aussi les intégrer. Des méthodes existent pour faciliter le processus.
La médicalisation de l’accouchement a grandement amélioré la santé des femmes et des nouveau-nés. Mais les progrès techniques n’ont pas fait disparaître les violences obstétricales.
Nos sociétés vieillissantes se trouvent de plus en plus souvent confrontées au « long mourir ». Or deux décennies après le premier texte de loi sur les soins palliatifs, des défis restent à relever.
À l’hôpital, l’utilisation de désinfectants pourrait également créer des bactéries multirésistantes. Des résultats qui suggèrent qu’il faut revoir la façon dont la désinfection est envisagée.
Entretien avec Jocelyne Troccaz, spécialiste de robotique médicale. Ses recherches sur l’aide à la biopsie de la prostate améliorent la prise en charge de ce cancer masculin.
Les données médico-administratives enregistrées à chaque hospitalisation sont une mine d’information. Leur analyse peut rendre le système de santé plus efficient et améliorer les soins.
Imaginez un pacemaker connecté : que ce passerait-il si des pirates informatiques en prenaient le contrôle ? D’où une nécessité de travailler à la cybersécurité dans le milieu médical.
Fanny Chabrol, Institut de recherche pour le développement (IRD); Lucien Albert, Université de Montréal y Valery Ridde, Institut de recherche pour le développement (IRD)
Les difficultés accrues que connaissent les hôpitaux demeurent peu visibles et rarement discutées dans les arènes internationales. Ne devrait-on pas revoir le rôle et la place de ces infrastructures ?
Dans les revues du nu 1900, images étranges et visions curieuses se conjuguent pour conter les clichés et ambivalences qui entouraient alors la condition féminine.
Etienne Minvielle, École des hautes études en santé publique (EHESP)
Réduire les actes médicaux inutiles rendrait le système de santé français plus efficace. Ce n’est pas impossible, mais requiert une meilleure organisation dans la prise en charge des patients.
Le dernier Plan Santé propose un financement au parcours de soin des hôpitaux français. Inspiré, comme pour la T2A, par le modèle anglo-saxon, ce système, malgré ses vertus, reste très productiviste
Emmanuel Macron puis, très récemment, Agnès Buzyn, ont proposé de passer au financement des hôpitaux au parcours de soins. Pourquoi une telle proposition et comment la mettre en œuvre ?
Professeur des Universités en sciences de gestion - Titulaire de la chaire de recherche "santé et territoires" - IAE, Université Clermont Auvergne (UCA)
Maître de conférences en management public (Institut de Management Public & Gouvernance Territoriale, CERGAM), IAE Aix-Marseille Graduate School of Management – Aix-Marseille Université