N’est-ce pas dans le combat pour la qualification, plutôt que dans celui pour le blocage des universités, que chacun pourra exprimer le mieux son courage et sa lucidité ?
La loi relative à l’Orientation et à la Réussite des Étudiants suscite des mouvements de colère un peu partout en France. Analyse des enjeux de la réforme et de la mobilisation limitée pour l’heure.
Au lendemain des rassemblements du 24 mars, tout le monde semble bien d’accord sur ce qui va arriver dans les prochains mois, voire les prochaines années : rien.
Les rapports sociaux ont profondément évolué dans un sens négatif pour les syndicats. Alors que ces derniers mobilisent face à la réforme annoncée de la SNCF, y a-t-il péril en la demeure ?
Les événements de Mai 68 et les élections de juin ne se résument pas à des débordements étudiants et à des grèves qui seraient subitement apparus à Paris.
Mai 68 ne fut pas un mouvement politique mais un de ces mouvements culturels qui montrent que l’imaginaire, l’art, les représentations sont aussi importants que les actes proprement politiques.
Michel Wieviorka, Fondation Maison des Sciences de l'Homme (FMSH)
Mai 68 a incarné des aspirations très profondes, portées surtout par la jeunesse étudiante, mais le mouvement a aussi débordé en France sur une partie de la jeunesse ouvrière et lycéenne.
Michel Wieviorka, Fondation Maison des Sciences de l'Homme (FMSH)
Le Mai français est ce moment historique si singulier, où un acteur naissant d’une ère nouvelle, post-industrielle – le mouvement étudiant – surgit, juvénile, dans l’espace public.
Les jeunes Cachemiris peuvent-ils encore rêver le futur alors que l'autonomie même de la région a été révoquée lors d'une décision historique et polémique?
Penser l'après Notre-Dame-des-Landes implique de comprendre qui sont les défenseurs de cette ZAD, la pluralité de leurs profils et de leurs attentes, loin des sempiternels clichés sur les « zadistes ».
Christian Mouhanna, Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines (UVSQ) – Université Paris-Saclay
L’accumulation de mauvaise humeur et de désappointement au sein de la police alimente une spirale infernale. Avec un vrai risque d’atteindre un point de rupture aux conséquences imprévisibles.
Chercheur au CNRS, directeur du Centre de recherches sociologiques sur le droit et les institutions pénales (CESDIP), Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines (UVSQ) – Université Paris-Saclay