Une bonne partie de la dette des pays africains est due à des créanciers privés. Ce qui complique tout consensus sur son éventuelle restructuration pour lutter efficacement contre le Covid-19.
La tension autour de l’ouverture ou non des débits de boisson et de la vente libre met en évidence une reprise en main du pouvoir central incarné par Narendra Modi sur les instances décentralisées.
La crise actuelle affaiblit les pays du monde entier. Mais ceux qui étaient initialement les mieux lotis seront moins durement affectés que les autres. Le monde de demain sera donc plus inégalitaire.
Étatisme autoritariste, aggravation de la martialité, banalisation de la surveillance et contre-mondialisation émergente risquent de marquer la nouvelle scène internationale.
Serge Rabier, Agence française de développement (AFD)
La pandémie nous invite à repenser les politiques publiques au niveau international pour mieux prendre en compte les besoins des populations, spécialement dans les pays en voie de développement.
En 2050, les effets des pandémies que le monde aura connues d’ici là se seront ajoutés aux tendances déjà à l’œuvre aujourd’hui dans le monde du ballon rond, créant un football à trois vitesses.
La peur et l’anxiété entraînent une stigmatisation de communautés spécifiques, comme les minorités sexuelles, représentant ainsi un obstacle aux suivis médicaux.
Gauthier Dobigny, Institut de recherche pour le développement (IRD)
La pandémie de Covid-19 qui a durement frappé la planète était attendue par les scientifiques qui étudient les maladies émergentes d’origine animale. Saurons-nous anticiper davantage la prochaine ?
Les fausses nouvelles concernant la 5G se sont propagées à une vitesse fulgurante sur les réseaux sociaux, renforçant les craintes des citoyens qui suspectaient déjà ses effets sur la santé.
Dans la foulée de la longue controverse du Brexit, le gouvernement Johnson a opté face au Covid pour un positionnement résolument opposé à celui des pays de l’UE.
Face à l’épidémie, le Royaume-Uni a longtemps refusé de mettre en place le confinement. Une attitude officiellement fondée sur des considérations scientifiques mais en réalité très politique…
Une plongée dans les archives de la presse française du XXᵉ siècle permet de repérer d’étonnantes similitudes entre le traitement médiatique de la grippe espagnole et celui du Covid-19.
Avec la généralisation de l’enseignement à distance a surgi l’expression de « nation apprenante ». Et voilà qu’on nous parle d’un été « apprenant et culturel ». Que nous dit ce leitmotiv ?
Bernard Taverne, Institut de recherche pour le développement (IRD); Firmin Kra, Université Alassane Ouattara de Bouaké; Francis Akindès, Université Alassane Ouattara de Bouaké; Gabriele Laborde-Balen, Institut de recherche pour le développement (IRD); Khoudia Sow, Institut de recherche pour le développement (IRD) et Marc Egrot, Institut de recherche pour le développement (IRD)
L’accompagnement de fin de vie et le traitement du corps des défunts demeurent des aspects importants de la gestion de la crise du Covid-19. Voici comment on pourrait s’y prendre.
Après 55 jours de confinement, les contraintes ont été allégées le 11 mai. L’épidémie n’est toutefois pas terminée, et si certains ressentent un sentiment de liberté, chez d’autres l’anxiété s’aggrave.
La Covid-19 soulève des craintes quant aux risques associés à la prise de médicaments pour traiter l'hypertension. Mais des chercheurs émettent plutôt l'hypothèse qu'ils seraient bénéfiques.
Maître de conférences en épidémiologie et évolution des maladies infectieuses, laboratoire PCCEI (Univ. Montpellier, Inserm, EFS) & CHU Nîmes, Université de Montpellier
Directeur de Recherche au CNRS et directeur de l'équipe Écologie et Évolution de la Santé au Centre interdisciplinaire de recherche en biologie (CIRB) UMR CNRS 7241 – U1050 Inserm – Collège de France, Centre national de la recherche scientifique (CNRS)