Alors que l'Europe tente d'apporter une réponse commune à la crise sanitaire, nous dédions cet épisode à la notion d'européanisation, qui permet d'analyser le fait européen et ses dynamiques.
Certaines entreprises ont mis en suspens les plans de restructuration prévus avant la crise, quand d’autres ont effectué des réductions d’emplois plus importantes qu’annoncées.
Patrick Jolivet, Ademe (Agence de la transition écologique); Gaël Callonnec, Ademe (Agence de la transition écologique) et Hervé Gouëdard, Ademe (Agence de la transition écologique)
Un plan de relance climat en phase avec les objectifs climatiques serait doublement vertueux, sur les plans économique et écologique.
Le problème informationnel auquel se heurtent les pouvoirs publics, théorisé par l’économiste libéral Friedrich Hayek dans les années 1940, apparaît aujourd’hui plus important que jamais.
L’accord sur le plan de relance européen est-il une étape nécessaire vers une Europe fédérale ? En filigrane, demeure la question clé de la centralisation du pouvoir.
L’UE possède une banque centrale, émet des bons du Trésor, partage désormais une dette commune : il y a là bien des attributs d’un État – mais d’un État très particulier.
Les chefs d’entreprise français revoient à la baisse des projets pourtant indispensables à la transition numérique et énergétique, au risque de perdre encore plus en compétitivité.
Il ressort d’une consultation auprès du réseau VP Entrepreneuriat que les établissements devront notamment accompagner les personnes qui n’ont pas initialement choisi de lancer leur propre activité.
La reprise des activités au Sénégal et dans beaucoup de pays africains rend encore plus urgente la modernisation du secteur informel pour créer les conditions d’une relance « post-Covid-19 ».
Aussi soudaine qu’inédite, la crise que nous traversons interroge la pertinence de la prévision économique et invite les experts à faire preuve d’une grande humilité.