Arrivée au pouvoir en 2022, la junte s’est engagée à respecter les droits fondamentaux des citoyens. Mais dans les faits, la situation en la matière ne cesse de se dégrader.
Le Burkina Faso, le Mali et le Niger ont annoncé la création d’une nouvelle organisation régionale, et quitté la Cedeao. Quelles en sont les conséquences prévisibles ?
Moda Dieng, Université Saint-Paul / Saint Paul University
Le choix du Burkina Faso, du Mali et du Niger de se séparer de la Cedeao semble avoir été influencé par l’intérêt commun des régimes militaires de prolonger leur pouvoir.
Le Mali, le Burkina Faso et le Niger ont annoncé leur intention de quitter la Cedeao. Cela pourrait être le signe d'une crise plus profonde dans la région du Sahel.
Ces dernières années, des putschs militaires se sont produits dans plusieurs États ouest-africains. La reconnaissance de la légitimité des gouvernements qui en sont issus est un enjeu majeur.
Moda Dieng, Université Saint-Paul / Saint Paul University et Philippe M. Frowd, L’Université d’Ottawa/University of Ottawa
Les menaces de la Cedeao d’intervenir militairement au Niger ont joué un rôle dans la création de l’Alliance des Etats du Sahel dont les membres s'engagent à se porter assistance en cas d’agression.
En 2012, le Mouvement national de Libération de l’Azawad a proclamé l’indépendance de ce vaste territoire situé au nord du Mali. La situation actuelle invite à repenser cet épisode.
Le Niger est le quatrième pays africain en deux ans à connaître un coup d’État militaire. Cette fois, la CEDEAO, organisation régionale regroupant quinze pays, va-t-elle intervenir ?
Raphaël Belmin, Cirad; Hamado Sawadogo, Institut de l'environnement et des recherches agricoles (INERA) et Moussa N'Dienor, Institut sénégalais de recherches agricoles (ISRA)
Cette technique invite à pratiquer des trous réguliers dans un champs, semer en saison sèche et utiliser le rôle fertilisant des insectes.
Malgré des débuts chaotiques et des résultats globaux encore peu concluants, la Grande muraille verte du Sahel semble avoir certains effets positifs sur les enfants au Nigeria.
Après avoir prospéré au Moyen-Orient, le djihadisme impose sa loi au Sahel, où la présence française n’aura pas réussi à protéger les populations de risques sécuritaires et humanitaires.
Après une première décennie peu concluante, le projet de l’Union africaine pourrait connaître un nouveau souffle, à condition de ne pas reproduire les mêmes erreurs que dans le passé.
Un meilleur approvisionnement en nourriture, une réduction du taux de croissance de la population et une plus grande intégration aux marchés mondiaux sont trois mesures clés que le Niger doit prendre.
Une partie importante de la population africaine court le risque de l’insuffisance alimentaire. Le développement économique du continent lui permettra-t-il de faire face à ce défi ?
À l’instar du Mali il y a quelques mois, le Burkina Faso, qui vient également de connaître un putsch militaire, semble à son tour déterminé à se détourner de la France.
Coordinateur de l'Observatoire pour l'Afrique centrale et australe de l'Institut Français des Relations Internationales, membre du Groupe de Recherche sur l'Eugénisme et le Racisme, Université Paris Cité
Chercheur sénior au Bonn International centre for conflict studies (BICC) ; Chercheur associé au laboratoire Les Afriques dans le Monde (LAM), Sciences-Po Bordeaux., Université Bordeaux Montaigne