Alors que le Mali vient de connaître un autre coup d’État, l’aide internationale, dont du Canada, est réservée surtout aux enjeux de sécurité, en grande partie afin d’assurer l’exploitation minière.
Les oasis contribuent à atténuer les effets du réchauffement climatique, mais les nouveaux modèles agricoles menacent leurs nombreux services écosystémiques.
Seydou Ramdé, Université Aube Nouvelle et Marc Bidan, Auteurs historiques The Conversation France
Dans quelle mesure, au Sahel, un mécanisme comme le financement participatif de proximité (FPP) peut-il être un outil utile pour accompagner des projets en dehors du cadre bancaire classique ?
Le sommet qui a réuni à Pau, le 13 janvier dernier, les dirigeants de la France et du groupe G5 Sahel a débouché sur quelques mesures qui ne suffiront pas à ramener la paix dans la région.
La prolifération des groupes armés terroristes issus des périphéries du Burkina Faso s’explique, en grande partie, par la déliquescence d’un État perçu, très souvent, comme illégitime.
Certains estiment que les interventions militaires de la France en Afrique visent à mettre la main sur des ressources naturelles. Un examen attentif des investissements dément cette vision.
La réponse paraît inadaptée devant un ennemi qui semble avoir chaque fois en avance et disposer d’une capacité d’anticipation sur les stratégies de mise en place par l’État.
Le Mali fait face à une double interrogation : est-il possible d'initier un tel dialogue ? Si oui, est-ce souhaitable au vu des objectifs poursuivis par l'État malien et par les djihadistes ?
Catholics are seen as foreign and closely linked to the government, making them a target for armed groups determined to undermine any competing authority.
La communauté est localement perçue comme étrangère et comme étroitement associée à l’État, faisant des catholiques des cibles pour des groupes armés déterminés à saper toute autorité concurrente.
Le religieux a clairement pris le dessus sur le politique au Mali : à chaque confrontation les organisations musulmanes parviennent à imposer leurs idées face à l’État.
On est pass de l’ère d’un djihadisme idéologique avec un discours se nourrissant du référentiel religieux à une situation où les populations locales évoquent du « banditisme », de la « criminalité ».
Ismaila Kane, L’Université d’Ottawa/University of Ottawa
La montée des attaques au Burkina Faso est en grande partie imputable à l’affaiblissement de l’État, lui-même provoqué par un contexte politique très instable depuis le début de la décennie.
Une grande partie des tensions actuelle est due à l’irruption d’acteurs externes. Mais sans État pour s’interposer, défendre et expulser les acteurs de la discorde, la violence risque de s’accroître.
Et si Boko Haram puisait sa violence non pas dans le terrorisme islamique contemporain mais dans une histoire régionale meurtrière qui a eu un écho puissant au tout début du XXᵉ siècle ?
La parole militaire prend timidement une place plus grande dans l’espace public, reflétant le besoin de mieux expliquer le rôle joué par ceux qui mènent des guerres au nom de leurs concitoyens.
Coordinateur de l'Observatoire pour l'Afrique centrale et australe de l'Institut Français des Relations Internationales, membre du Groupe de Recherche sur l'Eugénisme et le Racisme, Université Paris Cité
Chercheur sénior au Bonn International centre for conflict studies (BICC) ; Chercheur associé au laboratoire Les Afriques dans le Monde (LAM), Sciences-Po Bordeaux., Université Bordeaux Montaigne