Il y a un an, le hashtag #MeToo envahissait les réseaux sociaux. Si le harcèlement sexiste était déjà dénoncé, l'ampleur du phénomène marque un tournant dans la prise en compte des victimes.
Notre ADN recèle beaucoup d’informations très personnelles : de la couleur de nos yeux jusqu’à notre âge. Quand la police scientifique y met son nez, elle peut dresser un portrait-robot génétique.
Comment les pays esclavagistes et colonisateurs ont-ils (ré)inventé l’« Autre » pour mieux le dominer, posséder son corps comme son territoire ? Extraits du livre « Sexe, race et colonies ».
Comment accepter la distinction, si profondément ancrée dans le catholicisme, entre Église enseignante et Église enseignée, si la première se révèle défaillante, et même parfois criminelle ?
La question du célibat des prêtres dans les Écritures pose problème à l’Église depuis longtemps : il n’est en fait devenu obligatoire qu’au XIIᵉ siècle.
Les enseignements d’une étude qualitative auprès d’étudiants en école de management sur la suite du mouvement #MeToo. Beaucoup de questions restent ouvertes.
En tant que victime, il est difficile de faire reconnaître par la justice des faits de harcèlement. Une situation que les ordonnances Macron pourraient aggraver.
Si l'on en croit l'adage populaire, « qui ne dit mot consent ». Fort heureusement pour les victimes de harcèlement, le droit n'interprète pas le silence de la même façon.
Caroline Michon, École des Hautes Études en Sciences Sociales (EHESS)
L’Inde a une histoire longue et plurielle de luttes féministes. Retour sur le mouvement indien des femmes et les enjeux à venir pour les femmes indiennes.
Il faut replacer le débat ouvert par Olivier Roy dans le contexte du politiquement correct, intimement lié aux effets d’une démarche qui a comme but de supprimer le concept de culture.
À l’aide des outils numériques, la militance féministe d’aujourd’hui joue sur plusieurs tableaux : médias sociaux, invasion de la sphère publique, scandalisation, provocation…
Que faire face à l’inventivité débordante et galopante des utilisateurs pernicieux de ces nouvelles technologies qui supplantent en trois clics la réactivité de notre système législatif ?
Pourquoi un si long silence sur les agissements d’Harvey Weinstein ? Pourquoi les révélations affluent‑elles maintenant ? La sociologie du scandale apporte un éclairage sur ces questions.
La parole des femmes harcelées, en mobilisant les réseaux sociaux dépasse le clivage victimes/auteurs : elle mobilise l’opinion publique qu’elle force à être témoin des violences.
Conversation avec la politiste Virginie Martin, dont le roman « Garde-corps », entre agression sexuelle et résilience, fait écho aux affaires actuelles de harcèlement sexuel.
David Simard, Université Paris-Est Créteil Val de Marne (UPEC)
Des pratiques sexuelles qualifiées de perversions comme le fétichisme ou le sadomasochisme pourraient, en 2018, ne plus être classées parmi les troubles mentaux. De même que le transsexualisme.
Les violences sexistes constituent toujours une réalité majeure de la société française. Si le droit positif a évolué, il reste beaucoup à faire sur le plan éducatif, notamment auprès des hommes.