La catastrophe écologique survenue dans l’Arctique russe s’explique par les négligences humaines plus encore que par le changement climatique. D’autres tragédies similaires sont à craindre.
Un bateau de croisière quitte Resolute Bay, au Nunavut, à l’été 2014.
(Silviya V. Ivanova)
Les morues polaires sont des proies essentielles pour les phoques, les baleines et les oiseaux de mer. Que se passe-t-il lorsque le bruit des navires les chasse ?
Des navires sont encadrés par des morceaux de glace dans la baie de Frobisher à Iqaluit, au Nunavut, en juillet 2019. Le Canada compte interdire l’utilisation de pétrole lourd sur les navires commerciaux, ce qui aura des conséquences économiques en Arctique.
La Presse Canadienne/Sean Kilpatrick
Le prochain budget fédéral sera déterminant pour le Nord canadien. Le gouvernement mettra-t-il l'argent nécessaire pour réaliser ses nombreuses priorités en Arctique?
La température se réchauffe plus rapidement dans l’Arctique que partout ailleurs dans le monde. Les conduites d’eau potable et d’égout d’Iqaluit, au Nunavut, se fissurent en hiver à cause des déplacements de terrain.
La Presse Canadienne/Sean Kilpatrick
De nouvelles recherches montrent que les CFC et d'autres substances appauvrissant la couche d'ozone ont renforcé les effets du changement climatique dans l'Arctique.
Les codes traditionnels de la culture sami sont récupérés par les acteurs (non samis) du tourisme pour vendre des objets sous couvert d’« authenticité ».
Shutterstock
L’Arctique doit être pensé comme un objet géopolitique ou, plus précisément, étant donné les contingences spécifiques liées à son climat, « cryogéopolitique ».
L'étude des flux de gaz à effet de serre dans l'Arctique nécessite des moyens de recherche conséquents. Le site instrumenté de Zackenberg, au nord-est du Groenland, mesure de manière pérenne les échanges de carbone entre cette tourbière très isolée et l'atmosphère. Le site fait partie de l'infrastructure de recherche européenne ICOS.
Konsta Punkka photographer, (c) ICOS
Jean-Daniel Paris, Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA)
Il n’y a pas de bombe à retardement dans l’Arctique. Le dégel progressif du permafrost y sera une des principales sources de méthane. L’exploitation du pétrole et du gaz y contribue également.
De la glace à la dérive se forme en mer Baltique où la concentration de microplastiques est à un niveau semblable à celle que l’on trouve dans l’Arctique. L’absorption de microplastiques a un impact sur la façon dont la glace absorbe ou reflète l’énergie du soleil.
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Les niveaux de microplastiques dans l'océan augmentent. Il nous faut comprendre comment ils affectent les qualités et les propriétés de la glace de mer, et quel pourrait en être l'impact potentiel.
Un coucher de soleil sur la côte de Terre-Neuve.
Michel Rathwell/flickr
Les collectivités côtières aident les scientifiques à comprendre les impacts des vagues de chaleur marines et à trouver des solutions.
Un ours polaire sur une banquise. L'Arctique est particulièrement sensible aux changements climatiques, et la façon dont il réagit est complexe et a un impact important sur le reste du globe.
shutterstock
L'Arctique est particulièrement sensible aux changements climatiques, et la façon dont il réagit est complexe et a un impact important sur le reste du globe.
Une baleine plonge dans la baie de Disko, au large de la côte ouest du Groenland, là où le squelette hybride d’un crâne de béluga croisé avec celui d’un narval a été découvert.
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Il a été prouvé qu'un crâne trouvé dans l'ouest du Groenland est la progéniture mâle de première génération d'une femelle narval et d'un mâle béluga.
Les épisodes de dégel au-dessus de 3 500 m, qui restent aujourd'hui une exception, pourraient se répéter environ un jour sur trois en 2100.
JF Buoncristiani
D’ici à 2100, en été, le nombre de jours de dégel va fortement augmenter en haute altitude. Ce qui est aujourd’hui une exception pourrait se produire un jour sur trois.
Une multitude de feuilles démontrent la diversité du varech dans les forêts sous-marines de l’Arctique.
Karen Filbee-Dexter
Non seulement la glace du pôle Nord peut se casser, mais elle peut aussi fondre. Et cela met en danger les ours polaires, les phoques, les manchots, mais aussi les êtres humains !
Observatoires scientiques au pôle Sud.
Ice stories
Christophe Barbraud, Centre national de la recherche scientifique (CNRS); Christophe Sauser, Centre national de la recherche scientifique (CNRS) y Karine Delord, Centre national de la recherche scientifique (CNRS)
En Antarctique, cet oiseau marin est le témoin privilégié des changements climatiques qui affectent durablement son espèce.
Le navire Plancius, utilisé pour des croisières en Arctique et en Antarctique.
Pixabay
De par le monde, la croisière attire de nombreux touristes. Pour les plus privilégiés, qui souhaitent se distinguer, le pôle Nord devient un lieu de choix… d’autant plus que la banquise fond.
Le navire M/S Explorer, en train de couler dans le détroit de Bransfield.
Reinhard Jahn/Wikimedia
La fonte des glaces, conséquence du réchauffement climatique, permet une intensification de la navigation polaire. Mais celle-ci est particulièrement risquée, pour les hommes et pour l’environnement.
Le brise-glace et garde-côte canadien Louis Saint-Laurent, lors d'une navigation dans l'Arctique (2014).
U.S. Navy/John F. Williams/Office of Naval Research/Flickr
Dans l’Arctique, le passage le long des côtes russes offre un raccourci intéressant pour le transport maritime. Mais la glace et ses dangers pour la navigation limitent son développement.
L'avenir de l'humanité est-il menacé par des mégavirus ?
Allociné
Ou comment un film de science-fiction anxiogène s’inspire des mégavirus présents dans le pergélisol arctique et l’éclaire des épidémies de peste qui ont ravagé l’Europe par le passé.
Professeur de droit. Ancien membre de l'Institut universitaire de France (Chaire anthropologie juridique), professeur émérite, Aix-Marseille Université (AMU)