La grande majorité des dommages aux bâtiments résidentiels lors d'inondations sont dans les sous-sols. Plutôt que de reconstruire à l'identique après une catastrophe, il faut reconstruire mieux.
Le 22 juin dernier, une crue dévastatrice emportait un morceau de village en Isère. À l’échelle des temps, l’événement n’est pas inédit. Nos choix d’aménagement doivent tenir compte de ce risque.
Les informations publiées sur les réseaux sociaux pendant les catastrophes naturelles sont précieuses pour les acteurs de la gestion de crise… à condition que leur traitement puisse être automatisé.
Jean Jouzel, Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA)
Tout semble opposer les épisodes de sécheresse et ceux de pluie intense, et pourtant. Du fait du changement climatique, ces deux extrêmes marchent désormais main dans la main.
Après une année record pour les températures mondiales à cause d’El Niño, La Niña apportera-t-elle un peu de répit ? Cela dépend de l’endroit où vous vivez, et de si vous aimez les ouragans.
Davide Faranda, Centre national de la recherche scientifique (CNRS)
Il est désormais possible de relier les événements météorologiques extrêmes au changement climatique : on parle d’attribution climatique. Explications.
Pour s’adapter au risque d’inondation, il faut d’abord comprendre les spécificités hydrogéologiques d’une région… et éviter de construire en zone inondable. Exemple dans le Pas-de-Calais.
La facture des inondations est élevée. Comment limiter la casse ? Les solutions basées sur la nature sont en tout cas privilégiées par la population par rapport à celles basées sur le génie civil.
De par leur géographie, leur genre, leur position sociale, les victimes de catastrophes appartiennent très souvent à des groupes défavorisés. De quoi questionner la notion de catastrophe naturelle.
Séismes, conflits armés… les soignants qui interviennent en contexte de crise peuvent, comme les victimes, souffrir de traumatismes. Une prise en charge adaptée est nécessaire pour les accompagner.
Quatre séismes majeurs ont frappé l’Afghanistan, causant la mort de près de 1 400 personnes. Les géologues peinent à expliquer les causes de cette catastrophe.
Si l’inondation reflète incontestablement les effets du changement climatique, son bilan n’aurait pas été aussi terrible, loin de là, sans les graves défaillances humaines.
Séismes et glissements de terrain sous-marins peuvent déclencher des tsunamis. Pour alerter les populations plus rapidement, de nouvelles méthodologies sont à l’étude.
Les jeux sérieux offrent l’opportunité de tester des procédures, de faire dialoguer des personnes de niveaux différents et sont donc des outils très utilisés pour la prévention des risques.
En Libye comme ailleurs, les catastrophes naturelles sont souvent présentées comme des manifestations d’un châtiment divin – ce qui permet d’exonérer les hommes de leurs responsabilités.
La catastrophe affecte en premier lieu les habitants les plus pauvres de la région frappée. Pourront-ils bénéficier pleinement des indemnisations prévues ?
Pour analyser les effets du séisme et évaluer la réponse des autorités, il est indispensable de bien comprendre la réalité géographique, économique et sociale de la zone touchée.
De nouvelles recherches doivent être menées afin de quantifier adéquatement les coûts de la chaleur extrême afin de réduire ses effets délétères actuels et futurs.
Directeur de recherche CNRS, systématicien, directeur de l’Institut de systématique, évolution, biodiversité (ISYEB), Centre national de la recherche scientifique (CNRS)
Chercheuse en sciences du climat, ancienne coprésidente du groupe de travail I du GIEC (2015-2023), directrice de recherche CEA au Laboratoire des Sciences du Climat et de l'Environnement / Institut Pierre Simon Laplace, Paris-Saclay, Université Paris-Saclay