Laura Bullon-Cassis, Graduate Institute – Institut de hautes études internationales et du développement (IHEID)
Depuis les grandes manifestations organisées à Madrid (COP25) et de Glasgow (COP26), les jeunes semblent de moins en moins audibles à l’occasion des grandes messes onusiennes sur le climat. Pourquoi ?
L’enquête exclusive de The Conversation France sur les 18-25 ans montre une jeunesse positive et qui s’engage dans la sphère privée pour relever les défis du futur.
Jocelyn Lachance, Université de Pau et des pays de l'Adour (UPPA)
La jeunesse française n'est pas plus sensibilisée que le reste de la population générale aux enjeux climatiques. Mais les jeunes qui le sont le vivent souvent comme une honte.
Une étude inédite de l'INJEP explore le contexte familial qui permet de comprendre pourquoi, face au changement climatique, certains jeunes agissent quand d’autres restent silencieux.
Robi Morder, Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines (UVSQ) – Université Paris-Saclay
Loin de se désintéresser de la chose publique, les étudiants n’hésitent pas à s’engager sur le plan associatif, mais dans un cadre souvent plus large que celui de la représentation universitaire.
Maëlezig Bigi, Conservatoire national des arts et métiers (CNAM)
L’attention autour du terme de « quiet quitting », qui consiste à se limiter au strict minimum, pourrait refléter l’émergence d’un mécanisme de défense face à un travail qui n’est plus tenable.
La vie quotidienne et les aspirations d’une jeune Ukrainienne qui, depuis le début de l’attaque russe, récolte des biens de première nécessité et les apporte aux personnes dans le besoin.
S’il demeure numériquement minoritaire dans le champ professionnel en question, l’engagement écologiste des élèves ingénieurs a pris une ampleur inédite depuis la fin des années 2010.
Entre recul des services publics et défiance envers les politiques, les habitants de banlieues s’organisent en collectifs pour répondre à ces carences.
Pour lutter contre l’abstention, il convient sans doute de redynamiser les collectifs de travail, d’encourager l’action collective en entreprise et de limiter la précarité de l’emploi.
S’ils sont nombreux à se mobiliser lors des manifestations pour le climat, les jeunes changent-ils vraiment leurs habitudes de vie au quotidien ? Quelques éclairages.
En sus, mais également hors des cadres institutionnels, nous avons besoin de nouveaux panthéons. Des panthéons « vivants » que chacun peut créer, partager, dans le domaine qui lui tient à cœur.
De tous les engagements de Joséphine Baker celui qui concerne la cause des enfants n’est pas le plus rappelé en ce moment. Il a pourtant contribué à populariser l’adoption internationale.
Lire avec les lunettes du genre permet de révéler des facettes méconnues des œuvres littéraires et de renouveler la manière dont on pose les questions et enjeux de la littérature.