Qu'avons-nous fait de nos personnes âgées? Comme des milliers d'autres, cette femme âgée vit en CHSLD, au tristement connu Herron. La photo a été prise le 12 avril, au moment de la crise sanitaire qui y sévissait.
La Presse Canadienne/Graham Hughes
La crise actuelle en CHSLD a levé le voile sur leur fragilité. Seul un engagement politique à résoudre leurs problèmes de fond pourra diminuer la souffrance des travailleurs et des résidents.
Un joueur/boxeur en pleine action.
Compte Instagram de Quentin Chevrier
Hitbox est un sac de boxe interactif fait pour (ré)apprendre à bouger, à remettre son corps en mouvement en jouant. Qui vient frapper ce « clavier-écran » ? Des enfants aux sportifs de haut niveau.
Etudiants logeant au CROUS de Poitiers, début avril: Nelly (Burundaise), Khaled (Algérien), Chris (Togolais), Papa Oumar (Sénégalais), Michel (Guyane française), Oumar (Nigérien), Maurin (Gabonais).
P.O Ndiaye
Laissé·e·s à leur sort par leurs États d’origine et ignoré·e·s sur les questions de précarité par leur État d’accueil, les étudiant·e·s africain·e·s en France sont les parents pauvres de la crise sanitaire.
Les récits de personnes immigrées en situation de précarité font état à la fois d’une peur diffuse, exacerbée par les contrôles policiers, de situations de dénuement et de formes de résilience.
Le 21 avril 2020 à Paris.
Christophe Archambault/AFP
La bicyclette a toujours fait preuve d’une étonnante capacité d’adaptation aux contextes les plus difficiles. C’est à nouveau le cas aujourd’hui.
A Clairefontaine-en-Yvelines, le 7 mai, une directrice d'école réaménage une salle de classe en fonction des mesures d'hygiène et de distanciation sociale.
Franck Fife / AFP
La crise du Covid-19 a légitimé les innovations des enseignants pour une pédagogie de l’intérêt, mais a pointé les dangers d’un système éducatif trop centralisé. Le début d’une nouvelle ère ?
L'Éthiopien Tedros Adhanom Ghebreyesus prononce son discours après son élection à la tête de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) le 23 mai 2017 à Genève.
Fabrice Coffrini/AFP
La réaction à la pandémie de Covid-19 s’organise selon des paramètres qui n’ont pas été fondamentalement redéfinis depuis 150 ans alors que la donne a considérablement changé.
Sommet de l'Union africaine, Addis-Abeba, Éthiopie, 24 février 2020.
Union africaine
Certaines organisations régionales comme l’Union européenne et l’Union africaine pourraient élargir leur mandat et accroître leurs ressources du fait de l’actuelle crise sanitaire.
Le commissaire européen à la Justice Didier Reynders (troisième à partir de la gauche) et des membres du personnel de la Commission européenne, portant tous des masques de protection, prennent la pose à l'occasion de la Journée de l'Europe, le 9 mai 2020 à Bruxelles.
John Thys/AFP
Face à l'épidémie, les États membres de l'UE ont privilégié l'action à l'échelon national. L'Union a toutefois un rôle majeur à jouer dans la situation actuelle, dont elle pourrait sortir renforcée.
Masques faits mains ou distribués en urgence, la pénurie fait débat. Mulhouse, le 11 mai.
SEBASTIEN BOZON / AFP
Arnaud Mercier, Auteurs historiques The Conversation France
Arnaud Mercier établit une archéologie des choix de politique publique qui permet de comprendre comment la France se trouve aujourd’hui en situation de « pénurie ».
Un regard sur ce que font différents pays face au choc économique provoqué par la pandémie, de l’Indonésie à l’Argentine et au Canada, en passant pour les États-Unis.
Tedros Adhanom Ghebreyesus, directeur général de l'OMS, lors d'une conférence de presse sur la Covid-19, le 9 mars, à Genève, en Suisse. Il est accompagné de Michael Ryan, directeur exécutif du programme des urgences sanitaires et de Maria van Kerkhove, responsable technique du programme des urgences sanitaires de l'OMS. Le retrait des États-Unis du financement de l'organisation marquera-t-il son déclin?
Salvatore Di Nolfi/Keystone via AP
Considérant les risques accrus de pandémie et le mandat exigeant de l’OMS, le financement ne doit pas être coupé, mais vraisemblablement accru. Cela dit, l'OMS doit rendre des comptes.
Avec le déconfinement, il ne s’agira plus comme nous l’avons fait jusqu’ici d’ériger des barrières fixes et définitives pour se protéger du virus, mais de tenter de continuer à discipliner les corps.
Le 11 mai, de nombreux Parisiens ont repris le chemin du travail, pas tout à fait comme avant le confinement…
Geoffroy Van der Hasselt/AFP
L’impossibilité de dire ce qui sera « normal » à l’avenir nous rappelle que s’enfoncer dans la crise ou en sortir par le haut est de notre responsabilité à tous.
La présence physique au travail restera-t-elle autant assimilée à de la fiabilité qu'avant la crise sanitaire ?
Fizkes / Shutterstock
Le biomimétisme, qui consiste à s’inspirer de la nature, pourrait nous servir à construire l’organisation internationale de demain.
Aux États-Unis, la plupart des nouveaux accros à l'héroïne sont d'abord devenus addicts à des analgésiques opioïdes délivrés sur ordonnance avant de passer à l'héroïne, qui est plus forte et moins chère.
John Moore/Getty Images North America/Getty Images Via AFP
Michel Gandilhon, Conservatoire national des arts et métiers (CNAM)
Aux États-Unis, les autorités sanitaires luttent contre deux épidémies, le Covid-19 et la crise des opioïdes. Avec le confinement, les cas d’overdoses d’opioïdes auraient nettement augmenté.
New York à l'arrêt, le 25 avril 2020.
Justin Heiman / Getty Images North America / Getty Images via AFP
En plus d’être utilisés dans divers secteurs tels que la santé, l’éducation et le commerce, les robots sont également utilisés dans la gestion des crises.
Maître de conférences en épidémiologie et évolution des maladies infectieuses, laboratoire PCCEI (Univ. Montpellier, Inserm, EFS) & CHU Nîmes, Université de Montpellier
Directeur de Recherche au CNRS et directeur de l'équipe Écologie et Évolution de la Santé au Centre interdisciplinaire de recherche en biologie (CIRB) UMR CNRS 7241 – U1050 Inserm – Collège de France, Centre national de la recherche scientifique (CNRS)