Giulia Fabbiano, Aix-Marseille Université (AMU); Alexandra Poli, École des Hautes Études en Sciences Sociales (EHESS), dan Liza Terrazzoni, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne
Le langage courant les qualifie de « retraités », d’« expatriés », d’« entrepreneurs » ou de « binationaux » : pourtant les Français qui partent s’installer en Afrique sont aussi des « migrants ».
Pierre Raffard, Institut libre d'étude des relations internationales (ILERI)
Le kebab, derrière son apparente trivialité, cristallise au contraire les questionnements sociaux, politiques et identitaires traversant aujourd’hui les sociétés européennes.
Que ce soit en termes d’emploi, d’opportunités commerciales ou de fourniture de biens et de services essentiels, le monde humanitaire et celui du business se rejoignent de plus en plus.
La visite effectuée par le pape François au Maroc le week-end dernier met ce pays en première ligne du dialogue inter-religions au sein du monde arabo-musulman.
Luc Ngwé, Université Paris Cité dan Hamidou Dia, Institut de recherche pour le développement (IRD)
La mobilité des étudiants africains est essentielle au développement d’une pensée intellectuelle africaine fondée sur l’échange avec la diaspora et l’engagement des universitaires africains.
L’usage de la force s’accompagne d’une bataille des idées, dont le but est de justifier les objectifs politiques poursuivis par les États, mais aussi d’obtenir le consentement des gouvernés.
Jean-François Bayart, Graduate Institute – Institut de hautes études internationales et du développement (IHEID)
Le « mur » de Trump n’est qu’un parmi les 53 murs existant, soit 40 000 kilomètres qui divisent aujourd’hui les humains. Perspectives anthropologiques.
Julien Brachet, Institut de recherche pour le développement (IRD)
Le Pacte des migrations porte un discours louable et consensuel mais aussi faussement naïf. Car la question de l’hospitalité ne se résout pas par un calcul coût/bénéfice, inévitablement arbitraire.
Pourquoi le sport professionnel est-il devenu l’objectif à atteindre pour des milliers de jeunes issus des pays du sud et à travers lequel ils redéfinissent leur futur ?
Rohen d’Aiglepierre, Agence française de développement (AFD) dan Anda David, Agence française de développement (AFD)
Alors que la question de la migration est omniprésente dans le débat actuel, le sujet de son lien avec l’aide internationale et le développement apparaît central.
L’éventualité d’un retour est toujours présente et fait partie de la stratégie de mobilité de tout migrant. La migration est une circulation et non un aller simple dans un sens ou dans l’autre.
Hocine Zeghbib, Université Paul Valéry – Montpellier III
Caravane de migrants en Amérique centrale, Aquarius en Méditerranée, « crise des migrants » en Europe : tout témoigne des limites du droit à la mobilité et appelle à sa réelle universalisation.
L’une des cicatrices laissées par la Grande Guerre est le régime des passeports obligatoires. Pourtant, la libre circulation qui prévalait avant 1914 devait être rétablie à la faveur de la paix.
Le mot « repatrié » s’applique aux personnes qui décident de rentrer en Afrique alors qu’elles ont un travail en Europe. Récit d’un scientifique mobilisé dans la lutte contre Ebola.
Abdoulaye Touré, Institut de recherche pour le développement (IRD)
Les citoyens des pays du Sud partis travailler dans ceux du Nord sont encore peu nombreux à décider de rentrer chez eux. Témoignage d’un « repatrié » heureux, investi dans le combat contre Ebola.
L’enjeu du traitement de la question démographique réside dans les impacts indirects et différés en Afrique beaucoup plus que dans ses possibles effets « mécaniques » en Europe.
Anthropologue et démographe, professeur émérite au Muséum national d’histoire naturelle et conseiller de la direction de l'INED, Muséum national d’histoire naturelle (MNHN)