Les récentes contractions budgétaires du gouvernement ont obligé les organismes communautaires au service des personnes aînées à solliciter davantage les fondations philanthropiques.
Yoann Bazin, EM Normandie dan Maja Korica, Warwick Business School, University of Warwick
« Bon voisin », tel est la formule qui était employée lorsque les premières réflexions ont émergé sur la responsabilité sociale des entreprises, concept que l’on peine aujourd’hui à cerner.
Dans de nombreux cas, la philanthropie sert aux entreprises à « réparer », dans des conditions qu’ils définissent eux-mêmes, les dégâts qu’ils causent par ailleurs.
En transformant sa gouvernance au profit de l’environnement, Patagonia poursuit la voie empruntée par les fondations d’entreprises européennes. Mais sa proposition reste anecdotique en Amérique du Nord.
Les fondations accumulent de la richesse. Or, la philanthropie ne doit pas être une entreprise privée vouée à générer et à s’accaparer l’argent. Elle doit agir sur les grands enjeux d’inégalités.
Si le changement climatique a longtemps été négligé par les donateurs privés, la philanthropie se mobilise de manière croissante pour soutenir cette cause.
Léo Trespeuch, Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR); Aurélie Corne, IAE Perpignan School of Management – Université de Perpignan Via Domitia; Béatrice Parguel, Université Paris Dauphine – PSL; Dominique Kreziak, IAE Savoie Mont Blanc; Élisabeth Robinot, Université du Québec à Montréal (UQAM); Fabien Durif, Université du Québec à Montréal (UQAM); Florence de Ferran, La Rochelle Université; Hélène Michel, Grenoble École de Management (GEM); Jean-Luc Giannelloni, Grenoble IAE Graduate School of Management; Jean-Marc Fontan, Université du Québec à Montréal (UQAM); Laurent Botti, IAE Perpignan School of Management – Université de Perpignan Via Domitia; Mathieu Lajante, Université Laval; Mireille Lalancette, Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR); Myriam Ertz, Université du Québec à Chicoutimi (UQAC), dan Nicolas Peypoch, IAE Perpignan School of Management – Université de Perpignan Via Domitia
La crise de la Covid-19 révèle qu’il est possible d’adopter à grande échelle des comportements plus responsables sur les plans environnementaux et sociaux. Mais ces comportements vont-ils perdurer?
S’il est certain que l’entraide est essentielle en temps de crise, et que des élans de solidarité ont émergé, une question persiste : pourquoi les réseaux d’entraide bénévoles n’ont-ils pas suffi?
La Covid-19 nous contraint au confinement. Mais les besoins des personnes plus vulnérables, eux, ne disparaissent pas. Les organismes communautaires doivent s’adapter rapidement pour y répondre.
La philanthropie sous forme de don en argent n'est pas une solution aux catastrophes naturelles causées les changements climatiques. Il faut une nouvelle philanthropie du changement social.
Historiquement, la Chine a une très ancienne tradition de générosité philanthropique remontant à plus de trois millénaires : quels en sont les enjeux aujourd’hui ?
Certaines entreprises envoient des messages perçus comme contradictoires, comme des salaires très élevés pour le dirigeant combinés à des projets philanthropiques.
Le sociofinancement médical recueille des milliards de dollars chaque année - surtout pour ceux qui ont déjà de bons emplois et sont propriétaires de leur propre maison.
Docteure en sciences sociales, Chercheuse à la Chaire Philanthropie de l'ESSEC, spécialiste de la philanthropie, de la sociologie du transnational, des politiques culturelles, ESSEC
Professeure agrégée en marketing, titulaire de la Chaire de recherche du Canada en Technologie, durabilité et société (Chaire TDS), et directrice du LaboNFC, Université du Québec à Chicoutimi (UQAC)