La hausse aux États-Unis des droits d’importation sur les voitures électriques made in China est une nouvelle étape. Décryptage d’une opposition qui structurera de plus en plus l’économie mondiale.
Autrefois perçue comme une émotion dévastatrice, la nostalgie est devenue un moteur marketing. La résurrection de marques emblématiques révèle notre besoin intrinsèque de connexion au passé.
Au cours des dernières décennies, nos voitures sont devenues de plus en plus lourdes et larges et posent désormais des problèmes de stationnement, notamment à Paris. Un autre futur était pourtant possible.
Les alliances autour des batteries et le modèle de la location longue durée peuvent notamment constituer des atouts face aux groupes américains et chinois.
Un véhicule électrique est aujourd’hui plus intéressant qu’un thermique en ville au-delà de 9 000 kilomètres parcourus par an. Ailleurs, il peine encore à se montrer compétitif.
La production de batteries en Europe ne devrait pas bouleverser le secteur, mais peut renforcer le pouvoir de négociation des entreprises européennes face à leurs fournisseurs internationaux.
Une analyse de 46 000 brevets montre que les grands constructeurs cherchent davantage à intégrer les technologies à l’existant qu’à innover radicalement.
Sur le marché automobile, l’essentiel des ventes porte sur des véhicules produits sur le même continent, limitant la portée des mesures protectionnistes américaines sur la concurrence mondiale.
Les débats au sein de l’UE sur l’avenir de l’automobile apparaissent comme une étape logique d’une transition vers ce que la recherche désigne comme un nouveau « système sociotechnique ».
Face à la coalition menée par l’Allemagne pour revenir sur l’interdiction de la vente de voitures thermiques dès 2035, l’UE doit rester ferme sur les principes de son fonctionnement économique.
La décision de l’Union européenne d’interdire la vente de véhicules thermiques en 2035 pourrait créer un ressentiment chez le consommateur en raison des inconvénients des voitures électriques.
Se poser la question n’est pas sans pertinence, même si l’on veut toujours croire à un succès au moment de se lancer : la moitié des alliances échoue et la situation est souvent gérée à l’improviste.
Pour lutter contre les accidents, il faut renouveler le parc automobile, sensibiliser au respect du Code de la route et interdire la circulation de certains types de véhicules.
L’approbation de la fin des moteurs à essence, fin juin, résulte du franchissement de plusieurs paliers d’acceptation du changement chez les politiques, les industriels et les consommateurs.
Les voitures électriques roulent déjà et les ingénieurs travaillent dur pour construire des avions plus propres. Il faut le faire : la pollution par l’essence est devenue un vrai danger.
Pour réduire son empreinte carbone, l'UE veut interdire les voitures à essence d'ici 2035. Un objectif qui ne sera pas sans conséquence pour les industriels et les consommateurs.
Le pays d’origine d’une entreprise véhicule un certain nombre de stéréotypes, qui nous conduisent à être plus ou moins tolérants avec celle-ci lorsqu’elle est touchée par un scandale.
Parce qu’on habite son automobile, qu’on lui parle, qu’on y passe des moments décisifs, il est possible de rendre compte d’un attachement certain à cet objet épais de ce qu’on projette sur lui.
Professeur senior d’analyse financière, d’audit et de risk management - Directrice de Programme pour le MSc Fashion Design & Luxury Management- Responsable de la spécialisation MBA "Brand & Luxury Management", Grenoble École de Management (GEM)
Professeur d'économie et de management, Directeur de la Recherche de l’IRIMA, Membre de la Chaire Mindfulness, Bien-Etre au travail et Paix Economique, Grenoble École de Management (GEM)