Le décès de l’ancien premier ministre canadien Brian Mulroney donnera lieu à un vaste examen de son héritage. Une de ses politiques durables est le libre-échange avec les États-Unis.
John F. Kennedy prononce un discours devant l’hôtel de ville de Francfort lors de sa visite en Allemagne en juin 1963.
DPA/Alamy
Le style de leadership de JFK a eu une influence considérable et a servi de modèle tant à Ronald Reagan, qu'à Bill Clinton ou à Barack Obama.
Kim Reynolds, gouverneure de l'Iowa, a signé un texte abrogeant certaines protections en matière de droit du travail des mineurs.
Stephen Maturen / Getty Images via AFP
Aux États-Unis, certains gouverneurs assouplissent depuis quelques mois les textes encadrant le travail des mineurs, allant parfois même à l'encontre des normes fédérales.
Vendre des yaourts, des assurances ou du papier toilette reste intrinsèquement utile, avec ou sans « raison d’être ».
Le statut apparu avec la loi Pacte donnerait aux entreprises un rôle politique qu’elles ne devraient pas avoir, leur vocation sociale étant avant tout de réaliser des profits… et de payer des impôts !
Le discours prononcé par Ronald Reagan à Berlin le 12 juin 1987, quand il invita Mikhaïl Gorbatchev à abattre le mur qui séparait la ville depuis 1961, est souvent cité par ceux qui affirment que le président américain a « gagné la guerre froide ». La réalité est plus complexe.
Mike Sargent/AFP
Une vision répandue présente Ronald Reagan comme l’homme qui a livré un combat déterminé et constant à l’URSS et fini par la vaincre. Cette façon de présenter les choses est quelque peu simpliste.
Des partisans de Donald Trump manifestent devant la Cour suprême, à Washington, le 14 novembre 2020.
Olivier Douliery/AFP
Certes, la Cour suprême américaine penche désormais très nettement du côté des conservateurs. Pour autant, elle n’est pas devenue un outil politique à la botte de Donald Trump et du parti républicain.
Ghassem Soleimani en 2018.
EPA/EPA-EFE/Iranian Supreme Leader's Office
L'administration Trump n'est que la dernière administration américaine en date à repousser les limites de la loi pour éliminer ses ennemis étrangers.
Des partisans de Donald Trump brandissent des pancartes invitant notamment à démanteler la CIA, à destituer la présidente de la Chambre des représentants Nancy Pelosi et à « assécher le marais » (à savoir retirer ses prérogatives à l'élite libérale). Washington, 17 octobre 2019.
Olivier Douliery / AFP
La campagne électorale américaine est marquée par la résurgence d’un discours anti-élite porté aussi bien par le camp de Donald Trump que par plusieurs de ses adversaires démocrates.
Amal Clooney prend la parole lors d'une rencontre du Conseil de sécurité de l'ONU, la semaine dernière, au côté de Nadia Murat. Une résolution de l'ONU visant à punir ceux qui utilisent le viol comme arme de guerre et aider les survivants de telles atrocités a été édulcorée en raison de l'opposition américaine.
(AP/Seth Wenig)
Une résolution de l'ONU visant à punir ceux qui utilisent le viol comme arme de guerre et aider les survivants de telles atrocités a été édulcorée en raison de l'opposition américaine.
Le 2 décembre, à Houston (Texas).
Loren Elliott/ AFP
George H.W. Bush représentait un autre monde, et incarnait le héros américain qui inscrit sa légende dans une histoire collective, elle-même élargie aux frontières du monde.
Un dessin datant de 1903 signé Louis Dalrymple dépeint les immigrés européens comme des « rats » (dans le magazine Judge).
New York Public Library
Au regard des divisions qui se sont accentuées aux États-Unis depuis l’élection de Donald Trump, l’Amérique ressemble de plus en plus à celle des « années folles ».
Un phénomène inséparable de la démocratie d’opinion et de la conception libérale de l’information voulant que la vérité résulte naturellement de la mise en concurrence des idées de tous les contenus.
Le discours du 30 janvier et ses suites en disent long sur la personnalité tyrannique du président américain.
Nicholas Kamm/AFP
Le discours sur l’état de l’Union, un exercice traditionnel pour les présidents américains, a été marqué cette année par un changement de ton radical, dénotant le style quasi tyrannique de son auteur.
« Promesses faites, promesses tenues » peut-on lire sur cette pancarte brandie le 3 juin 2017 à Washington par un partisan de Trump après l’annonce du retrait des États-Unis de l’Accord de Paris.
Saul Loeb/AFP
Du « Sommet de la Terre » à Rio en 1997 au récent retrait de l’Accord de Paris en juin 2017, Washington a toujours traité les négociations climatiques sous l’angle économique.
Poupées russes représentant Vladimir Poutine et Donald Trump sur un étal à Moscou.
Free Wind 2014/Shutterstock
Cela fait plus de dix ans qu’on assiste, à travers toute la planète, à une forte hausse des crispations souverainistes, des irruptions d’anxiété identitaire et de xénophobie.
Enseignant au Moravian College de Pennsylvanie, doctorant au Laboratoire Interdisciplinaire De Droit et Mutations Sociales, Aix-Marseille Université (AMU)