Traditionnellement dominée par deux grands partis, la vie politique taïwanaise a vu émerger lors des dernières élections une troisième force appelée à jouer un rôle clé lors des prochaines années.
Le nouveau président hérite d’une situation très tendue avec la République populaire de Chine, mais aussi d’un climat politique intérieur relativement apaisé.
La France a reconnu la RPC il y a 60 ans. Par la suite, et spécialement ces dernières années, Paris a cherché à combiner, dans son rapport à Pékin, défiance sécuritaire et proximité commerciale.
Rendez-vous incontournable des décideurs de la région Asie-Pacifique, le Dialogue de Shangrii-La a été cette année particulièrement tendu, sur fond de crises autour de Taïwan et en Ukraine.
Face à la menace que la Chine fait peser sur la région indo-pacifique, le Japon abandonne sa posture prudente traditionnelle, réarme massivement et se range résolument dans le camp des États-Unis.
Alors que les points de tension se multiplient entre Pékin et Washington, la transition vers un leadership chinois passera-t-elle forcément par un affrontement militaire avec les États-Unis ?
Samia Ferhat, Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières
Les civils portent, dans leur discours, la mémoire telle qu’elle est enseignée dans leur pays. C’est ce qui a été observé lors d’ateliers menés auprès d’étudiants chinois et taïwanais en France.
La tension ne retombe pas dans le détroit de Taïwan. Quel est le potentiel militaire de la Chine, et comment l’île s’organise-t-elle pour sa défense ? État des lieux des forces en présence.
Jean-Luc Maurer, Graduate Institute – Institut de hautes études internationales et du développement (IHEID)
Taïwan, qui n’a en réalité que très peu appartenu à la Chine continentale dans son histoire, représente un contre-modèle démocratique que la République populaire de Chine veut absolument effacer.
La récente montée des tensions entre la Chine et le duo américano-taïwanais contraint Washington à repenser sa stratégie régionale, qui vise à maintenir un équilibre de plus en plus précaire…
Les visites de législateurs étrangers à Taïwan sont courantes. Alors pourquoi la Chine a-t-elle réagi de manière aussi violente à la récente visite de Nancy Pelosi ?
La résistance acharnée que l’Ukraine oppose à la Russie pourrait ne pas suffire à dissuader la République populaire de Chine de chercher à récupérer Taïwan par la force.
Les discours russe et chinois sur l’Ukraine et Taïwan ont beaucoup en commun, aussi bien sur les plans identitaire et stratégique qu’au niveau politique.
Emmanuel Véron, Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco)
Soutien international affirmé de Vladimir Poutine, Xi Jinping reste prudent quant à la position à adopter vis-à-vis de la guerre déclenchée par le Kremlin en Ukraine.
Suite aux différentes déclarations d’octobre 2021, le ton est monté entre les deux Chine. Il serait cependant faux de croire que les deux états n’entretiennent que des relations belliqueuses.
Lukas Aubin, Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières and Jean-Baptiste Guégan, Institut libre d'étude des relations internationales (ILERI)
Alors que les JO d'hiver de Pékin à venir suscitent de nombreuses critiques, retour sur les ambitions sportives historiques de la puissance chinoise.
Emmanuel Véron, Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco) and Emmanuel Lincot, Institut catholique de Paris (ICP)
La RPC célèbre son 71ᵉ anniversaire dans une ambiance délétère. En difficulté sur les plans économique et diplomatique, elle envisage des opérations armées d’envergure, notamment contre Taiwan.
Visiting fellow au sein de la Rajaratnam School of International Studies ( NTU-Singapour), chercheur associé à l'Institut catholique de Paris, Institut catholique de Paris (ICP)
Docteur en Études slaves contemporaines : spécialiste de la géopolitique de la Russie et du sport, Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières
Professeur de droit. Ancien membre de l'Institut universitaire de France (Chaire anthropologie juridique), professeur émérite, Aix-Marseille Université (AMU)
Directeur de recherche au CNRS et chercheur associé à Asia Centre (Paris) et au Centre d’étude français sur la Chine contemporaine (Hong Kong)., Centre national de la recherche scientifique (CNRS)
Professeur honoraire en études du développement, affilié au Albert Hirschman Center on Democracy, Graduate Institute – Institut de hautes études internationales et du développement (IHEID)