Le ministre chinois de la Défense, Li Shangfu, prononce un discours lors du 20e sommet du Dialogue Shangri-La à Singapour, le 4 juin 2023.
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Rendez-vous incontournable des décideurs de la région Asie-Pacifique, le Dialogue de Shangrii-La a été cette année particulièrement tendu, sur fond de crises autour de Taïwan et en Ukraine.
Le président du Vanuatu, Nikenike Vurobaravu à New York, le 23 septembre 2022. Le pays, très affecté par le changement climatique, a initié la résolution qui sollicite l'avis de la Cour internationale de Justice sur le changement climatique et les droits humains.
Bryan R. Smith / AFP
Géraldine Giraudeau, Université de Versailles Saint-Quentin-en-Yvelines (UVSQ) – Université Paris-Saclay
En saisissant fin mars 2023 la Cour internationale de Justice, les petits États insulaires du Pacifique intensifient leur lutte contre le réchauffement. Que peut-on attendre de cette initiative ?
La Chine est de plus en plus présente dans les échanges commerciaux des pays qui l’entourent.
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Les liens entre la Chine et les pays d’Asie se sont renforcés ces dernières années et, avec eux, la dépendance de ces derniers aux chocs qui affectent l’empire du Milieu.
Des navires militaires dans la baie de Sagami lors de la « Revue internationale de la flotte », organisée par la marine japonaise avec une douzaine d’autres pays, le 6 novembre 2022.
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Face à la menace que la Chine fait peser sur la région indo-pacifique, le Japon abandonne sa posture prudente traditionnelle, réarme massivement et se range résolument dans le camp des États-Unis.
Sur cette photo prise le 23 décembre 2022, des pêcheurs philippins à bord d’une barque en bois passent devant un navire des garde-côtes chinois dans le haut-fond de Scarborough, en mer de Chine méridionale.
AFP
Construction d’îles artificielles, disputes sur les limites des eaux territoriales, incidents entre navires… La « Méditerranée asiatique » est particulièrement agitée depuis quelques années.
Parade militaire à Taipei, le 10 octobre 2021. Taïwan se prépare à affronter une invasion chinoise sur mer, dans les airs et aussi sur le territoire de l’île.
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La tension ne retombe pas dans le détroit de Taïwan. Quel est le potentiel militaire de la Chine, et comment l’île s’organise-t-elle pour sa défense ? État des lieux des forces en présence.
Pendant une manifestation à Tokyo, le 5 mars 2022.
Behrouz Mehri/AFP
Guibourg Delamotte, Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco)
Du fait des mesures prises par Tokyo contre Moscou, un différend territorial ancien revient au cœur des débats, et certains évoquent même la possibilité que le Japon ait accès à l’arme nucléaire.
Tsai Ing-wen, la présidente taïwanaise, durant une cérémonie tenue le 18 novembre 2021 à l’occasion de la mise en service d’une version améliorée du F-16 américain à la base militaire de Chiayi, dans le sud de l’île.
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La Chine met de plus en plus la pression sur Taïwan. La montée des tensions pourrait-elle déboucher sur un conflit de grande envergure ?
Pour financer ses équipements militaires de pointe, comme ici ses sous-marins nucléaires d'attaque (SNA), la France a besoin des débouchés que constitue la vente d'armes à l'étranger. Ici, lancement officiel des Suffren, à Cherbourg le 12 juillet 2017.
Ludovic Marin/AFP
La rupture par l’Australie du contrat français au profit d’AUKUS témoigne du modèle d’exportation d’armes américain : à l’inverse de la France, les É.-U. ne sont pas dépendants de leurs ventes.
La Russie va-t-elle se mettre à vendre des sous-marins nucléaires ?
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Du fait de la signature du fameux traité AUKUS, la Russie, qui possède ses propres sous-marins nucléaires, pourrait renforcer sa flotte et, aussi, commercialiser certains appareils…
Le secrétaire à la Défense américain, Lloyd Austin, accueille le premier ministre australien, Scott Morrison, au Pentagone pour discuter du pacte AUKUS, le 22 septembre 2021.
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Plus que pour des sous-marins nucléaires, l’Australie a fait le choix des États-Unis pour les garanties de sécurité qu’ils lui fournissent. La France et l’Europe vont devoir se repositionner.
Le 20 décembre 2016, à Canberra, Jean‑Yves Le Drian, alors ministre français de la Défense, signe le « contrat du siècle » avec le premier ministre australien de l’époque Malcolm Turnbull.
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Pour l’Australie, le dilemme était simple : se conduire en nation souveraine et respecter le contrat passé avec la France, ou privilégier sa sécurité et son lien de longue date avec Washington.
L'Australie revient sur l'accord de plus de 55 milliards d'euros qu'elle avait conclu en 2016 avec la France pour 12 sous-marins non nucléaires. Ici, Emmanuel Macron avec le premier ministre australen Scott Morrison à Sydney, le 2 mai 2018.
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Le « coup dans le dos » que l’Australie a porté à la France est lié à un besoin pressant de contrer l’hostilité grandissante de la Chine en s’appuyant sur une alliance de longue date avec Washington.
Réunion virtuelle entre le président américain Joe Biden et les premiers ministres australien Scott Morrison, japonais Yoshihide Suga et indien Narendra Modi, le 12 mars 2021.
Kiyoshi Ota/AFP
Le Dialogue de sécurité quadrilatéral (Quad), qui regroupe le Japon, les États-Unis, l’Australie et l’Inde, prend de plus en plus d’ampleur dans le cadre de la rivalité américano-chinoise.
L'emblématique opéra de Sydney vu à travers des drapeaux australien et chinois.
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Emmanuel Véron, Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco) and Emmanuel Lincot, Institut catholique de Paris (ICP)
Si l’économie australienne est de plus en plus dépendante de la Chine, les relations politiques entre les deux pays sont, elles, de plus en plus tendues…
Des membres des garde-côtes chinois en formation à bord de leur navire dans le port de Manille, Philippines, le 14 janvier 2020.
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La nouvelle loi chinoise encadrant les activités des garde-côtes contribue à l’affirmation du statut de puissance maritime de la Chine voulu par Xi Jinping.
Donald Trump et Kim Jong-un lors de leur rencontre dans la zone coréenne démilitarisée, en juin 2019.
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Donald Trump a évité une crise majeure avec la Corée du Nord. Mais la question du nucléaire nord-coréen reste entière, le pays continuant de développer ses capacités nucléaires et balistiques.
Le ministre chinois du Commerce Zhong Shan signe l’accord du pacte commercial du Partenariat économique régional global (RCEP), sous les yeux du premier ministre Li Keqiang, lors du sommet de l’Asean du 15 novembre 2020.
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Le plus grand accord commercial au monde, signé par 15 pays d’Asie de l’Est, ne devrait pas bouleverser la réalité du commerce mondial. Il affaiblit néanmoins le rôle américain dans la région.
Visioconférence pendant le quatrième sommet du Regional Comprehensive Economic Partnership (RCEP), le 15 novembre 2020, à Hanoï, Vietnam.
Nhac Nguyen/AFP
Emmanuel Véron, Institut national des langues et civilisations orientales (Inalco) and Emmanuel Lincot, Institut catholique de Paris (ICP)
Quinze pays de la zone Asie-Pacifique, parmi lesquels la Chine, viennent de créer une zone de libre-échange immense, regroupant 30 % de la population mondiale. Un atout de plus pour Pékin.
Sculpture au Parc de la Paix de Nagasaki, construit pour commémorer le bombardement atomique de la ville le 9 août 1945.
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La reddition du Japon est-elle due aux seuls bombardements des 6 et 9 août 1945 ? L’usage de l’arme nucléaire était-il justifié ? 75 ans plus tard, les débats font toujours rage.