Miser sur l’identité artisanale et le développement durable apparaissent comme les pistes à privilégier pour sauver la Sérénissime, actuellement désertée par les visiteurs.
Au-delà des conséquences drastiques pour le secteur à court terme, la crise sanitaire constitue une opportunité d’apprentissage pour transformer les pratiques actuelles de manière plus durable.
Le modèle des stations uniquement fondées sur le ski n’est plus tenable, et les incite à diversifier leurs propositions pour qu’émergent d’autres formes de tourisme dans les régions de montagne.
Face à la concurrence touristique, nombre de villes ont vendu leurs centres de vacances. Or les colonies apparaissaient comme un creuset du « vivre ensemble ». Comment revivifier ces collectifs ?
Les revenus tirés des services non aéronautiques constituent désormais près de la moitié des recettes des aéroports. Dès lors, l’actionnaire public perd sa raison d’être.
Les offres culturelles ou aqualudiques développées par les stations face à la baisse de l’enneigement n’influencent pas encore le choix des destinations.
L’expérience. Ce terme est sur les lèvres de tous les spécialistes du marketing touristique. Mais faut-il associer l’expérience aux événements traumatiques de l’histoire ?
On peut réglementer les usages et les pratiques du tourisme d'aventure, en rendant les accidents exceptionnels. Mais en voulant trop réglementer l’aventure, c’est elle que l’on finit par tuer.
Fabrice Raffin, Auteurs historiques The Conversation France
Le temps passé devant les œuvres d’un musée oscille entre 4 et 20 secondes maximum : comment qualifier alors la nature de cette expérience « culturelle » ?
Soit les acteurs se structurent pour attirer davantage de visiteurs, soit ils continuent de miser sur un public restreint à la recherche de prestations haut de gamme.
Une journée, un week-end, ou quelques heures… en privilégiant des expériences courtes et à côté de chez soi, la microaventure réinvente un tourisme plus durable.
Pour accéder à certains musées ou monuments, il faut parfois patienter des heures, comme cet été au Louvre qui a même refusé des visiteurs. Pourtant, des solutions existent.
Le tourisme international transforme le quotidien des Cubains en profondeur, avec des conséquences économiques, mais aussi culturelles, sociales et environnementales.
Qu’est-ce qui se joue entre un territoire, une ville, et la production d’une œuvre cinématographique ? Bonnes feuilles du livre de Gwenaële Rot, « Planter le décor, Une sociologie des tournages ».
Responsable du département d’enseignement et de recherche Informatique, Big Data et Objets connectés de l’Ecole Supérieure d’Ingénieurs Léonard de Vinci, Pôle Léonard de Vinci
Professeure de management stratégique, directrice des programmes du MSc Arts & Creative Industries Management à Paris et de la partie française de l'Institut Franco-Chinois de Management des Arts et du Design à Shanghai, Kedge Business School