L'accent mis actuellement par les acteurs extra-régionaux est un projet d'élite qui sape une stratégie de sécurité maritime qui bénéficierait aux populations africaines.
Le chef de la junte au pouvoir au Burkina Faso, le capitaine Ibrahim Traoré, défile dans les rues de Ouagadougou le 2 octobre 2022.
Idrissa Ouedraogo, Adama Ouedraogo/AFPTV/AFP
Cinq pays d'Afrique ont dernièrement connu des putschs militaires couronnés de succès. Dans aucun d'entre eux, le retour à l'ordre constituionnel n'est garanti, loin de là.
Le procureur guinéen Charles Alphonse Wright (à gauche), le procureur britannique de la CPI Karim Khan (au centre) et le président de l’Assemblée de transition guinéenne Dansa Korouma (à droite) inaugurent le nouveau palais de justice de Conakry, le 28 septembre 2022, avant l’ouverture du procès pour le massacre de 156 personnes en septembre 2009.
Cellou Binani/AFP
Le 28 septembre 2009, un massacre effroyable endeuillait la Guinée. Treize ans plus tard jour pour jour, un procès vient enfin de s’ouvrir à Conakry.
Manifestation à Port-Louis après que l'ancien premier ministre de l'Île Maurice, Anerood Jugnauth, ait transmis le pouvoir à son fils Pravind, 27 janvier 2017.
Jean-Marc Poche/AFP
Face à un rejet de la démocratie « à l’occidentale », les pays du continent pourraient élaborer des démocraties « à l’africaine ».
Le nouvel homme fort de la Guinée, le colonel Mamady Doumbouya, à Conakry, le 10 septembre 2021, alors qu'il vient de renverser le président Alpha Condé. Il a déclaré que le coup d'État n'en était pas un, mais plutôt une «action inaugurale».
(AP Photo/ Sunday Alamba)
Ce qui est nouveau avec les coups d’État qui se succèdent depuis deux ans en Afrique de l’Ouest est la manière dont les nouveaux dirigeants camouflent leurs actions en nommant la réalité autrement.
Manifestation à Ouagadougou, la capitale du Burkina Faso, le 25 janvier 2022.
Olympia De Maismont/AFP
Dans plusieurs pays du Sahel, la présence française est de plus en plus vertement remise en cause, dans un contexte marqué par la recrudescence des putschs militaires.
Micrographie électronique à balayage colorisée de particules du virus Marburg (bleu - fausses couleurs) bourgeonnant à la surface de cellules infectées (orange - fausses couleurs).
NIAID Integrated Research Facility Fort Detrick, Maryland / Wikimedia Commons
En août dernier, le virus Marburg, un virus de fièvre hémorragique de la même famille qu’Ebola, a tué en Guinée. Connu depuis 1967, il n’avait encore jamais été repéré en Afrique de l’Ouest.
Au moins 156 personnes ont été tuées et 109 violées durant la répression d'un meeting de l'opposition le 28 septembre 2009 à Conakry. L'ONU a qualifié cet épisode de crime contre l'humanité. Ici, des corps sont exposés pour identification, à Conakry le 2 octobre 2009.
Seyllou/AFP
Alors qu’un nouveau cycle politique commence en Guinée, les espoirs de voir les responsables du massacre du 28 septembre 2009 être enfin jugés sont grands mais ils risquent d’être encore déçus.
Le colonel Mamady Doumbaya parade aux abords du palais présidentiel à Conakry le lendemain de son coup d’État, le 6 septembre 2021.
Cellou Binani/AFP
En Guinée, l’armée vient de renverser le président Alpha Condé. Ce développement, qui rappelle la situation du Mali voisin, n’a pas surpris les observateurs.
Des agents du ministère guinéen de la Santé préparent des formulaires pour l'inscription du personnel médical en prévision de la vaccination anti-Ebola à l'hôpital de N'zerekore le 24 février 2021.
Carol Valade/AFP
Après une période d’appropriation du masque, les réticences se manifestent au fur et mesure que la pandémie dure. Voici pourquoi.
Le président ivoirien Alassane Ouattara a annoncé sa candidature à un troisième mandat le 6 août. L'opposition lui conteste le droit de se représenter.
Sia Kambou/Afp
À l’instar de la Côte d’Ivoire, le spectre des présidences à vie plane sur beaucoup de pays africains. Aussi l’Union africaine devrait-elle imposer la limitation du nombre de mandats à deux.
Les mesures de distanciation sociale risquent d'être difficilement applicables au vu notamment de la configuration des marchés, comme celui-ci à Conakry.
Cellou Binani/Afp
Les théories populaires sur l’existence d’un complot électoral dans les plus hautes sphères de l’État ont provoqué l’émergence de nouvelles orientations politiques.
Manifestation contre le CFA, le 16 septembre 2017, à Dakar place de la Nation.
Seyllou/AFP
Pourquoi quitter une zone stable, qui permet d’avoir une croissance économique soutenue avoisinant les 7 %, au moment où l’Afrique affiche son taux de croissance le plus faible depuis 25 ans (1,6 %) ?
A Malaga (Espagne), le 6 janvier 2019, un migrant accueilli par la Croix-Rouge.
Jorge Guerrero/ AFP
L’usage de la force s’accompagne d’une bataille des idées, dont le but est de justifier les objectifs politiques poursuivis par les États, mais aussi d’obtenir le consentement des gouvernés.
Dans la banlieue de Soweto, en Afrique du Sud, des habitants regardent un match de la Coupe du Monde en se branchant illégalement à l'électricité.
Yasuyishi Chiba/AFP
Le développement économique de l’Afrique subsaharienne, riche en ressources et en hommes, se heurte aux lacunes du continent en matière d’électrification.
Le chercheur guinéen Alpha Keita, dans le laboratoire à l'Institut national de santé publique, à Conakry.
Alain Tendero/Divergence-images.com
Le mot « repatrié » s’applique aux personnes qui décident de rentrer en Afrique alors qu’elles ont un travail en Europe. Récit d’un scientifique mobilisé dans la lutte contre Ebola.
Le chercheur guinéen Abdoulaye Touré, dans son bureau au Centre de recherche et de formation en infectiologie de Guinée (Cerfig).
Alain Tendero/Divergence-images.com
Abdoulaye Touré, Institut de recherche pour le développement (IRD)
Les citoyens des pays du Sud partis travailler dans ceux du Nord sont encore peu nombreux à décider de rentrer chez eux. Témoignage d’un « repatrié » heureux, investi dans le combat contre Ebola.
Un village peul dans le nord du Sénégal (ici en 2007).
KaBa/Wikimedia
L’identité peule apparaît comme un épouvantail symbolisant la menace djihadiste. Pourtant, cette identité est bien trop hétérogène pour établir un lien aussi simple.
Coordinateur de l'Observatoire pour l'Afrique centrale et australe de l'Institut Français des Relations Internationales, membre du Groupe de Recherche sur l'Eugénisme et le Racisme, Université Paris Cité