Benoît Tonson, The Conversation France; Éric Cardinale, Cirad, and Stéphan Zientara, Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses)
En raison du changement climatique et des comportements humains, certaines maladies, comme la dengue, pourraient devenir un problème en France métropolitaine.
Des fourmis légionnaires photographiées dans la forêt tropicale de Mabira, en Ouganda.
Bernard Dupont / Wikimedia Commons
Les virus qui hantent les forêts tropicales humides peuvent être à l’origine de graves maladies émergentes. Pour mieux les surveiller, les scientifiques pourraient bientôt compter sur les fourmis.
La fonte des sols gelés (ici, Sibérie) laisse ressortir des organismes anciens : mégafaune mais aussi virus.
Sergey Shakuro/Shutterstock
Un virus a été réveillé en laboratoire après 50 000 ans passés dans le permafrost sibérien. Un phénomène qui peut se produire dans la nature suite au réchauffement climatique. Qu’en sait la science ?
Des gens font la queue pour recevoir le vaccin contre la variole du singe, devant un centre de vaccination à Brooklyn, New York, le 17 juillet 2022. En France, le gouvernements a également ouvert de tels centres pour tenter de juguler l’épidémie.
Kena Betancur / AFP
Les infections par le virus Monkeypox, responsable de la variole du singe, se multiplient. Faut-il s’en inquiéter ? Quels sont les symptômes et les conséquences de la maladie ? Comment la traiter ?
Une érosion sans précédent de la diversité génétique s’observe actuellement chez les espèces rares comme les espèces les plus communes.
(Shutterstock)
La diversité génétique est capitale pour la survie des écosystèmes. Des engagements internationaux sont plus que jamais nécessaires et maintenant réalisables pour optimiser sa protection.
Micrographie électronique de particules de virus de la variole du singe isolés en 2003 aux États-Unis, dans des échantillons humains (à gauche, les virus matures, ovales, à droite les virus immatures, ronds).
Cynthia S. Goldsmith, Russell Regner / CDC / AP
Ce n’est pas la première fois que le virus de la variole du singe (ou monkeypox) se propage au-delà de son continent d’origine, l’Afrique. Mais l’épidémie actuelle est inédite, pour plusieurs raisons.
Grotte peuplée de chauve-souris.
Sanatana/Shutterstock
Dans l’hypothèse d’une origine animale du virus, il manque toujours l’intermédiaire entre la chauve-souris et l’humain.
Les grands singes (ici, des gorilles) sont porteurs de pathogènes qui peuvent passer chez l'Homme du fait des perturbations de son environnement.
Guillaume Desoubeaux, univ. de Tours
La microsporidiose est une maladie émergente négligée. Pour mieux comprendre comment cette infection fongique peut passer de l’animal à l’être humain, le projet MicroMonkey a été mis en place.
Rodolphe Gozlan, Institut de recherche pour le développement (IRD); Marine Combe, Institut de recherche pour le développement (IRD), and Soushieta Jagadesh, Institut de recherche pour le développement (IRD)
Les changements des paysages et du climat sont les principaux moteurs du passage de virus de l’animal à l’homme. Alors que la population humaine va croissant, comment identifier les zones à risque ?
Étant donné que le variant Omicron s'est déjà propagé au-delà de l'Afrique australe, l'interdiction des voyageurs en provenance de cette zone ralentira sa propagation, mais ne la stoppera pas.
Micrographie électronique à balayage colorisée de particules du virus Marburg (bleu - fausses couleurs) bourgeonnant à la surface de cellules infectées (orange - fausses couleurs).
NIAID Integrated Research Facility Fort Detrick, Maryland / Wikimedia Commons
En août dernier, le virus Marburg, un virus de fièvre hémorragique de la même famille qu’Ebola, a tué en Guinée. Connu depuis 1967, il n’avait encore jamais été repéré en Afrique de l’Ouest.
Lors des promenades en forêt, mieux vaut porter des vêtements couvrants de couleur claire, pour mieux repérer les tiques.
Steffan Mitchell / Unsplash
Tout le monde a déjà entendu parler de la maladie de Lyme. Mais saviez-vous qu’il existe de nombreuses espèces de tiques en France, et qu’elles propagent d’autres maladies, dont certaines émergentes ?
Du calme, amis humains ! Je ne vais pas déclencher la prochaine pandémie.
Firn / Shutterstock
Les variants ont changé la donne. Nous devons agir en conséquence pour éviter de nouvelles vagues d’infections, de nouvelles fermetures, restrictions, hospitalisations et décès évitables.
Même si l’hypothèse est séduisante, aucun lien direct n’a été scientifiquement établi à ce jour entre la déforestation et l’émergence de zoonoses.
Pierre Tassin
L’hypothèse d'un lien direct entre déforestation et émergence de zoonoses s’est imposée médiatiquement, puis a été reprise par les politiques, alors qu’elle n’a jamais été prouvée scientifiquement.
Des vétérinaires identifient un animal victime de la peste porcine africaine dans une ferme à Hanoï (Vietnam), en mai 2019.
Manan VATSYAYANA / AFP
Le porc fait partie des potentielles espèces ayant pu servir d’hôte intermédiaire dans l’évolution d’un coronavirus de chauves-souris vers le virus responsable de la Covid-19.
En 2009, dans un élevage de porcs à Taïwan, mesures préventives dans le contexte de l’épidémie de grippe A(H1N1).
SAM YEH / AFP
Un nouveau virus découvert chez des chauves-souris du Cambodge révèle que le trafic des pangolins reste une hypothèse crédible pour expliquer l’origine de la pandémie de Covid-19.
Un vison en captivité.
Oikeutta eläimille / Flickr
Le virus responsable de la Covid-19 peut infecter différentes espèces. Les scientifiques sont toujours à la recherche de l’animal intermédiaire. Les regards se tournent vers l’élevage de visons.
Médecin, directeur de l’Unité d’épidémiologie des maladies émergentes à l’Institut Pasteur de Paris, professeur de santé publique, Conservatoire national des arts et métiers (CNAM)
Maître de Conférences (HDR) à Sorbonne Université, ISYEB - Institut de Systématique, Evolution, Biodiversité (CNRS, MNHN, SU, EPHE, UA), Muséum national d’histoire naturelle (MNHN)