Béatrice Grasland, Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses); Benoît Tonson, The Conversation France, and Bruno Lina, ENS de Lyon
Le podcast « Zootopique » revient pour une deuxième saison. Dans cet épisode nous faisons le point sur les grippes. Sommes-nous prêts à affronter une prochaine pandémie ?
Des fourmis légionnaires photographiées dans la forêt tropicale de Mabira, en Ouganda.
Bernard Dupont / Wikimedia Commons
Les virus qui hantent les forêts tropicales humides peuvent être à l’origine de graves maladies émergentes. Pour mieux les surveiller, les scientifiques pourraient bientôt compter sur les fourmis.
Représentation de la polymérase de SARS-CoV-2 dupliquant l’ARN du virus.
Antonio Monari
En appliquant les lois de la physique classique et quantique, on peut comprendre comment les virus exploitent les cellules pour se reproduire et donc concevoir des nouveaux antiviraux.
Les symptômes du Covid long peuvent durer plusieurs mois, voire plusieurs années.
Shutterstock
Les patients atteints de « Covid long » subissent, des mois ou des années durant, des symptômes très invalidants. Que sait-on de ce syndrome, qui peut être réactivé par une nouvelle infection ?
Les pupes de moustiques tigres, qui donneront naissance à des adultes pouvant transmettre la dengue et d’autres maladies, vivent en milieu aquatique.
CDC/ Amy E. Lockwood, MS / Lauren Bishop
Un nombre sans précédent de cas de dengue a été recensé en France métropolitaine à la mi-septembre, et le décompte n’est pas terminé. Pourquoi une telle explosion ?
En favorisant la circulation des animaux qui les transmettent, les activités humaines aggravent la dissémination de maladies considérées comme « exotiques », y compris en France métropolitaine.
Des gens font la queue pour recevoir le vaccin contre la variole du singe, devant un centre de vaccination à Brooklyn, New York, le 17 juillet 2022. En France, le gouvernements a également ouvert de tels centres pour tenter de juguler l’épidémie.
Kena Betancur / AFP
Les infections par le virus Monkeypox, responsable de la variole du singe, se multiplient. Faut-il s’en inquiéter ? Quels sont les symptômes et les conséquences de la maladie ? Comment la traiter ?
Micrographie électronique à balayage d'une cellule apoptotique (en violet, fausses couleurs) infectée par le SARS-CoV-2 (particules jaunes, fausses couleurs), isolée à partir d'un échantillon provenant d’un patient.
National Institute of Allergy and Infectious Diseases, NIH
Notre cerveau est censé être protégé de toute intrusion par la barrière hémato-encéphalique. Mais le SARS-CoV-2 a trouvé plusieurs moyens d’y entrer par effraction. Avec quelles conséquences ?
Des agents de santé examinent des passagers arrivant de l'étranger pour détecter les symptômes de la variole du singe, à l'aéroport international de Madras, en Inde, le 3 juin 2022.
Arun Sankar / AFP
Quelle est la différence entre la variole, maladie de sinistre mémoire éradiquée en 1979, et la variole du singe, qui se dissémine actuellement hors d’Afrique ?
Les sels de lithium, utilisés notamment dans le traitement des troubles bipolaires, ont un effet antiviral et anti-inflammatoire.
Sonis Photography / Shutterstock
Être atteint de pathologie mentale multiplie les risques face au Covid. Or des études démontrent que les médicaments psychorégulateurs au lithium offrent une certaine protection face au SARS-CoV-2.
Micrographie électronique de particules de virus de la variole du singe isolés en 2003 aux États-Unis, dans des échantillons humains (à gauche, les virus matures, ovales, à droite les virus immatures, ronds).
Cynthia S. Goldsmith, Russell Regner / CDC / AP
Ce n’est pas la première fois que le virus de la variole du singe (ou monkeypox) se propage au-delà de son continent d’origine, l’Afrique. Mais l’épidémie actuelle est inédite, pour plusieurs raisons.
Une vague d’hépatites sévères dont l’origine n’est pas encore identifiée frappe les enfants.
Beenicebeelove / Shutterstock
Le SARS-CoV-2 n’a pas encore été rayé de la liste des suspects, mais le coupable le plus probable de la vague d’hépatites sévères qui touche actuellement les enfants est un autre virus, l’adénovirus.
Si les vaccins n’ont pas permis d’arrêter la transmission du SARS-CoV-2, ils restent néanmoins aujourd’hui encore la meilleure arme dont nous disposions pour lutter contre les formes sévères de Covid-19.
Ludovic Marin / AFP
Depuis début février, un premier antiviral anti-Covid-19 est autorisé en France sur prescription médicale : le Paxlovid de Pfizer. D’autres pourraient suivre, selon les résultats des essais cliniques.
Déterminer si le variant BA.2 est à l’origine d’une infection nécessite de séquencer l’échantillon.
Shutterstock
BA.2, un sous-variant d’Omicron (BA.1), se propage depuis plusieurs semaines. S'il ne semble pas provoquer de formes plus graves de Covid-19, il paraît plus contagieux que son prédécesseur.
Des gens attendent devant une pharmacie marseillaise pour se faire tester. Le Sud-Est de la France est particulièrement touché par l’épidémie de Covid-19, et les hôpitaux de la ville sont sous tension.
Nicolas Tucat / AFP
Pascal Crépey, École des hautes études en santé publique (EHESP)
En moins de deux mois, le variant Omicron a envahi notre pays. Que sait-on de lui et des conséquences de sa présence ? Le pic épidémique est-il passé ? Les hôpitaux risquent-ils d’être submergés ?
Les lymphocytes T (photo) sont des cellules immunitaires. Pour lutter contre une infection, ils détruisent les cellules infectées.
NIAID
On s’est beaucoup focalisé sur les anticorps comme défense à l’efficacité en berne face à Omicron. Mais nous avons une autre ligne de défense qui, elle, reste en lice face au variant !
Un homme vient se faire vacciner contre le Covid-19, à Yaoundé, au Cameroun, le 29 novembre 2021. Dans ce pays d’Afrique, comme dans d’autres pays du monde, les idées reçues et la désinformation sur les réseaux sociaux freinent la campagne de vaccination.
Daniel Beloumou Olomo / AFP
Le variant Omicron a été détecté pour la première fois en Afrique, comme le variant Beta avant lui. Pour détecter au plus tôt les émergences, un renforcement du séquençage est indispensable.
Genre, situation socio-économique, statut administratif, lieu de vie, réseau social et familial… De nombreux critères influencent la qualité de vie des personnes vivant avec le VIH.
Damien Meyer / AFP
Longtemps, la qualité de vie des personnes vivant avec le VIH n’a été mesurée qu’à l’aune de critères biomédicaux : contrôle de la charge virale, effets indésirables… Une vision bien trop réductrice.
Une soignante s’occupe d’un patient Covid-19 en réanimation dans l’unité de soins intensifs de l’hôpital Pasteur, à Colmar, en avril 2021.
Sébastien Bozon / AFP
Si dans la plupart des cas, l’infection par le SARS-CoV-2 ne provoque que des symptômes modérés, voire aucun symptôme, certains malades font des pneumonies fatales. On commence à comprendre pourquoi.
L'extrême facilité du variant Omicron a contaminé les individus pousse à renforcer les précautions (supporters masqués lors du match de rugby Bordeaux-Bègles- Biarritz, 2 janvier 2022).
Romain Perrocheau / AFP
Valérie Pernelet-Joly, Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses)
Il est désormais bien établi que le virus du Covid se transmet par voie aérienne. Comment s'en prémunir ? Voici les moyens simples d’évaluer et minimiser au maximum les risques.
Médecin, directeur de l’Unité d’épidémiologie des maladies émergentes à l’Institut Pasteur de Paris, professeur de santé publique, Conservatoire national des arts et métiers (CNAM)
PU-PH, Professeur de Pédiatrie, Inserm UMR 1069 "Nutrition, Growth Cancer" & Inserm F-CRIN PEDSTART, Institut Européen de l'Histoire et des Cultures de l'Alimentation,Université de Tours, CHU de Tours, Inserm
Professeur, département Méthodes quantitatives en santé publique (METIS), Univ. Rennes, EHESP, CNRS, Inserm, Arènes - UMR 6051, RSMS – U 1309, École des hautes études en santé publique (EHESP)
Professeur des Université en pédiatrie, chef du service de pédiatrie générale et des urgences pédiatriques, hôpital Mère Enfant, CHU Nantes, Université de Nantes
Épidémiologiste et biostatisticienne, directrice adjointe de l'Institut Pierre Louis d’Épidémiologie et de Santé Publique (Sorbonne Université/Inserm), directrice de recherches, Inserm
Directeur de Recherche au CNRS et directeur de l'équipe Écologie et Évolution de la Santé au Centre interdisciplinaire de recherche en biologie (CIRB) UMR 7241 – U1050 Inserm, Centre national de la recherche scientifique (CNRS)
Anthropologue et démographe, professeur émérite au Muséum national d’histoire naturelle et conseiller de la direction de l'INED, Muséum national d’histoire naturelle (MNHN)
Médecin spécialiste en maladies infectieuses, Professeur des Universités, présidente du groupe de travail sur le Covid long à la Haute Autorité de Santé, Université Paris Cité