Ancien caporal-chef SS chargé de garder le camp de Sachsenhausen, Josef Schütz est jugé dans la ville de Brandenburg an der Havel. Il est accusé d’avoir indirectement participé au meurtre de 3 518 personnes.
Tobias Schwarz/AFP
Plus de 70 ans après les faits, l’Allemagne juge encore de vieux criminels nazis. La longueur exceptionnelle de ce processus s’explique par l’histoire judiciaire du pays.
Au moins 156 personnes ont été tuées et 109 violées durant la répression d'un meeting de l'opposition le 28 septembre 2009 à Conakry. L'ONU a qualifié cet épisode de crime contre l'humanité. Ici, des corps sont exposés pour identification, à Conakry le 2 octobre 2009.
Seyllou/AFP
Alors qu’un nouveau cycle politique commence en Guinée, les espoirs de voir les responsables du massacre du 28 septembre 2009 être enfin jugés sont grands mais ils risquent d’être encore déçus.
Fatime Sakine, de l’Association des victimes du régime de l’ancien dictateur tchadien Hissène Habré, lors d’une conférence de presse le 3 septembre 2015, quatre jours avant la reprise du procès de Habré devant les Chambres africaines extraordinaires (CAE) à Dakar.
Seyllou/AFP
L’ex-dictateur tchadien Hissène Habré (au pouvoir de 1982 à 1990) avait été condamné à verser d’importants dédommagements à ses milliers de victimes. Sa mort risque de les priver de leur dû.
Croquis d'audience le 8 septembre 2021 lors de l'ouverture du procès des attentats de Paris du 13 novembre 2015.
Benoit PEYRUCQ / AFP
Claire Littaye, Université de Technologie de Compiègne (UTC)
Que nous apprennent donc les procès terroristes sur l’élaboration de la trajectoire de l'accusé ? Comment le dispositif rend-il possible cette construction ? Quelles sont ses limites ?
Un homme brandit une pancarte devant une fresque représentant George Floyd après l'annonce de la la reconnaissance de la culpabilité de Derek Chauvin, le 20 avril 2021, à Atlanta.
Elijah Nouvelage/AFP
L’acquittement de l’ancien président Trump, mis en accusation pour avoir incité à l’attaque du Capitole est un symptôme du déclin du système constitutionnel américain qui est rongé de l’intérieur.
Alexeï Navalny pendant le procès qui vient de se solder par sa condamnation à neuf années supplémentaires de prison, tenu dans la colonie pénitentiaire où il est déjà détenu depuis février 2021.
AFP
Comme l'empire tsariste et l'Union soviétique, la Russie de Vladimir Poutine s'efforce de maintenir une apparence d'indépendance judiciaire dans la condamnation des gêneurs.
À Paris, mi-janvier 2021, une manifestation de soutien à l’Affaire du siècle.
Thomas SAMSON / AFP
En condamnant l’État français pour son manquement en matière de lutte contre le changement climatique, le tribunal administratif de Paris interroge la gouvernance des engagements.
Edouard Balladur (alors Premier ministre, à droite) en discussion avec son ministre de la défense François Leotard, le 15 novembre 1994 à Paris. Tous deux sont aujourd'hui poursuivis dans ce qui a été nommée l'affaire Karachi.
Patrick KOVARIK / AFP
Le procès d’Édouard Balladur et de François Léotard repose la question d’une nouvelle réforme de la protection constitutionnelle accordée à ceux qu’il est convenu d’appeler les « décideurs publics ».
Les caméras devant la salle d'audience du procès Charlie Hebdo.
Stéphane de Sakutin / AFP
A partir de leurs observations quotidiennes, deux chercheuses interrogent la notion de «vérité», telle qu’elle est mobilisée à l’audience du procès des attentats de janvier 2015.
New York, octobre 2019. Manifestation à l’occasion d’un procès contre la compagnie pétrolière ExxonMobil, accusée d’avoir dissimulé l’impact négatif de ses activités sur l’environnement.
Angela Weiss / AFP
Des centaines d’actions en justice sont actuellement en cours pour réclamer des États et des entreprises une meilleure prise en compte des dérèglements climatiques et des actions efficaces.
Les professionnels préparent les caméras - fait rare- dans le tribunal où se tiendra le procès des mis en cause dans les attentats de janvier 2015.
STEPHANE DE SAKUTIN / AFP
À bien des égards ce procès est unique, non seulement par son fort impact médiatique, sa durée, mais aussi en raison des débats sociétaux qu’il relance, comme celui sur les limites de l’état de droit.
Kigali, 18 mai 2020 : un homme consulte un article du New York Times consacré à l'arrestation de Félicien Kabuga, survenue deux jours plus tôt.
Simon Wohlfahrt/AFP
Quelles seront les conséquences de l’arrestation en mai dernier, en France, de Félicien Kabuga, considéré comme l’un des grands responsables du génocide rwandais de 1994 ?
L'ancien président de la république Nicolas Sarkozy se rend au palais de justice le 30 novembre pour l'affaire dite ‘des écoutes’.
STEPHANE DE SAKUTIN / AFP
Directrice de recherche CNRS, juriste, spécialiste du changement climatique et du droit de l’environnement et la santé, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne
Docteur en droit privé et sciences criminelles, Maître de Conférences Habilité à Diriger des recherches à l'Université de Lille, Codirecteur de l'Institut de criminologie de Lille, Université de Lille