Face au changement climatique, les stations des Hautes-Alpes s’adaptent, non sans débats et conflits : le ski doit-il demeurer l’offre touristique principale ?
L’impact du réchauffement climatique en montagne n’explique pas à lui seul la désaffection pour les sports d’hiver.
Kallerna/Wikimedia commons
Face à la diminution progressive de l’enneigement en montagne, le consommateur se retrouve face à trois options : skier ailleurs, skier à d’autres périodes… ou choisir d’autres loisirs.
Canons à neige en activité le 20 janvier 2023 dans les Vosges.
SEBASTIEN BOZON / AFP
En cherchant à limiter sa météo-dépendance, l'industrie des sports d'hiver a accru sa dépendance à la production de neige. Avec quelles conséquences ?
Le plateau de Beauregard, en juin 2021. Situé près de la station de ski de la Clusaz, ce site a été choisi pour accueillir une retenue d’eau sur près de 4 hectares.
Philippe Desmazes / AFP
La mobilisation initiée fin 2021pour protester contre des aménagements à proximité de la station de ski de Haute-Savoie dessine des alternatives au « tout ski ».
Dans ses réalisations physiques ou sportives, l'adolescent éprouve un sentiment d’évidence, de création et de détermination personnelle.
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En occupant fin novembre 2021 le bois de la Colombière à la Clusaz, des militants écologistes ont mis en lumière les tensions autour de l’aménagement local à l’heure du changement climatique.
Couple de lagopèdes alpins : le mâle (à gauche) porte encore une grande partie de son plumage hivernal.
Jan Frode Haugseth/Wikipedia
En montagne, les installations doivent évoluer dans un contexte de réchauffement climatique et de recul de la biodiversité.
Les acteurs du secteur du ski bloquent la route vers le tunnel de Fréjus le 1er février 2021 pour protester contre les mesures du gouvernement.
Philippe Desmazes/AFP
La réouverture des stations, « préférable » courant janvier selon le président Emmanuel Macron, aggrave la situation d’un secteur qui souffre déjà de nombreux maux structurels.
Le modèle des stations uniquement fondées sur le ski n’est plus tenable, et les incite à diversifier leurs propositions pour qu’émergent d’autres formes de tourisme dans les régions de montagne.
Selon une étude, l’intérêt pour la glisse reste prédominant pour 6 personnes sur 10 à la montagne en hiver.
Anne-Christine Poujoulat / AFP
Les offres culturelles ou aqualudiques développées par les stations face à la baisse de l’enneigement n’influencent pas encore le choix des destinations.
La France figure dans le trio de tête mondial des destinations de montagne… pour le moment.
Jay Hocking / Shutterstock
Les difficultés à renouveler une base de skieurs nationaux, les coûts de rénovation exorbitants et le réchauffement climatique assombrissent les perspectives.
La glisse se définit avant tout comme système original de valeurs sportives faisant partie intégrante d’un mouvement culturel.
Les épisodes de dégel au-dessus de 3 500 m, qui restent aujourd'hui une exception, pourraient se répéter environ un jour sur trois en 2100.
JF Buoncristiani
D’ici à 2100, en été, le nombre de jours de dégel va fortement augmenter en haute altitude. Ce qui est aujourd’hui une exception pourrait se produire un jour sur trois.
Avec les changements climatiques et la variation de la couche d’ozone, l’exposition aux rayons nocifs du soleil a augmenté au cours des 25 dernières années. Et les enfants sont les plus vulnérables.
Canon à neige dans la station pyrénéenne de Font-Romeu, en 2016.
Raymond Roig/AFP
Les stations de ski tentent de se préparer au déficit d’enneigement dans le contexte du changement climatique. Une situation qui ravive les oppositions entre aménageurs et protecteurs de la montagne.
Céline Couteau, Auteurs historiques The Conversation France and Laurence Coiffard, Auteurs historiques The Conversation France
Les vacanciers de février en partance sur les pistes de ski doivent se prémunir des effets néfastes du soleil, surtout reflété par les étendues blanches. Que valent les crèmes et sticks dédiés ?
Dans la grotte du glacier de la Grande-Motte, en juillet 2007 à Tignes.
Jean-Philippe Ksiazek/AFP
À partir d’un récent article paru dans « L’Équipe » autour du réchauffement climatique dans les Alpes, une réflexion sur la place que la nature devrait retrouver dans nos vies.
La Transomania, qui mène les participants de la mer d'Oman à l'Océan indien, est l'un des marathons les plus extrêmes.
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À la fois sport de compétition athlétique et forme d’accomplissement personnel, l’ultra-endurance repousse les limites de la résistance physique et mentale.