Guillaume Mouralis, Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières
Aujourd’hui, les partisans de la justice pénale internationale, aux États-Unis comme à la CPI se réclament volontiers de « l’esprit de Nuremberg ». Ce geste rituel mérite cependant un examen critique.
Il y a un siècle, le 29 mars 1919, la Cour d’assises de la Seine acquittait Raoul Villain, l’assassin de Jean Jaurès. Retour sur ce procès et sur ses suites politiques.
Le témoignage des témoins est souvent l'élément le plus important d'un procès. Les décideurs sont influencés par le non-verbal. Or, plusieurs croyances véhiculées sont inexactes.
La proposition de loi sur la « cyberhaine » se propose de discipliner les réseaux sociaux. Son contenu, au stade actuel du débat, suscite le doute sur son aptitude à remplir cette fonction.
Les salariés demandent de plus en plus à ce que leurs rémunérations soient fixées en prenant en compte d’autres critères que leur seule contribution à l’activité de l’entreprise.
Les risques d'influence politique sur le processus juridique sont importants, dit cette ancienne procureur. Au pays, les poursuites doivent être dans l'intérêt public, un critère discrétionnaire…
Parler ou se taire est un bien difficile dilemme. Pourquoi ? Parce que le lanceur d’alerte fait face à des représailles qui peuvent aller jusqu’au procès.
Face à la complexité de la situation en Centrafrique, le système onusien persiste dans des éléments de langage et des pratiques qui relèvent très largement du déni de réalité.
A l'origine des forces de maintien de l'ordre se trouvait la préoccupation de ne plus traiter le manifestant comme un « ennemi » mais comme un « citoyen momentanément en colère».
Une minorité, même très mobilisée, même bénéficiant d’un soutien de l’opinion publique, ne peut pas se substituer à la majorité et effacer les résultats des élections.
Le responsable qui parvient à produire des sentiments de justice chez ses collaborateurs va à la fois répondre à leurs besoins fondamentaux et construire sa propre légitimité.
Comment les groupes d’extrême droite se saisissent-ils de la question migratoire comme outil de mobilisation ? Le vigilantisme s’est implanté à Calais et semble désormais essaimer.
La création du Parquet national antiterroriste tend à faire croire qu’il serait plus efficace de rassembler les affaires de terrorisme au sein d’un seul ministère public.
Tandis que les actions en justice climatiques se multiplient, la cour d’appel de La Haye a rendu un arrêt décisif, enjoignant l’État hollandais à agir plus efficacement pour le climat.
Professeur émérite juriste et américaniste, spécialiste des États-Unis, questions politiques, sociales et juridiques (Cour suprême), Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières
Professeur du Cnam, titulaire de la chaire Droit du travail et droits de la personne, Lise/Cnam/Cnrs, Conservatoire national des arts et métiers (CNAM)
Directrice de recherche CNRS, juriste, spécialiste du changement climatique et du droit de l’environnement et la santé, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne
Docteur en droit privé et sciences criminelles, Maître de Conférences Habilité à Diriger des recherches à l'Université de Lille, Ex Codirecteur de l'Institut de criminologie de Lille, Université de Lille