À travers des fêtes et divers rendez-vous au fil des saisons, les confréries célèbrent le patrimoine alimentaire commun, développent des liens sociaux et jouent un rôle touristique important.
Les pâtissiers sont restés longtemps au second plan de la gastronomie française. Mais depuis une dizaine d'années, ils ont plus que jamais le vent en poupe.
L’amour et le sens artistique qui entrent dans la composition de nombreuses assiettes peuvent être aussi beaux et créatifs qu’ils sont laids et destructeurs.
Quand les grands chefs reproduisent à l’identique des produits issus de la « junk food », la gastronomie et la santé n’en sortent pas forcément gagnantes.
Quelle gastronomie les cheffes étoilées incarnent-elles dans un environnement dominé par des valeurs associées à une certaine vision de la masculinité, et où les femmes restent minoritaires ?
Entre « Les recettes de Monsieur X », dans les années 1950 et « Top Chef », démarré en 2010, les émissions ont changé notre vision des chefs et du monde de la gastronomie.
Fabrice Raffin, Université de Picardie Jules Verne (UPJV)
Si le plaisir de l’expérience artistique bourgeoise n’est pas physique, « Top Chef » célèbre au contraire les joies de la bonne chère tout en montrant la maîtrise artistique des candidats.
Mettre ces produits à la carte des grands restaurants bénéficie à la fois aux établissements et aux producteurs. Et ces synergies peuvent encore être développées.
Le chef René Mathieu a décidé de combiner de manière originale recherche gastronomique et principe de réalité augmentée pour la sortie de son ouvrage « Végétal ».
Bocuse a permis aux cuisiniers de sortir de leur cuisine. Il leur a procuré une identité professionnelle, un statut. Il a donné ses lettres de noblesse à la profession.
Professeur de psychologie sociale, membre honoraire de l’Institut universitaire de France (IUF), directeur de la MSH Alpes (CNRS/UGA), Université Grenoble Alpes (UGA)