Une nouvelle étude d’envergure révèle que les AUT sont impliqués dans de nombreux problèmes de santé, mais ignorons toujours quels aliments sont les principaux coupables.
Si les méfaits pour la santé des aliments ultra-transformés sont de plus en plus connus. L'impact de ces produits sur notre modèle agricole l'est moins. Il est pourtant colossal.
Les fibres ne sont pas seulement associées à la santé du côlon ; elles influencent aussi la santé globale et la santé du cerveau par l’axe intestin-cerveau. Mais toutes les fibres ne se valent pas.
On trouve des émulsifiants dans un grand nombre d’aliments industriels. De nouveaux travaux révèlent un lien entre la consommation de ces additifs et une augmentation des risques de cancers.
Océane Martin, Université de Bordeaux and Jérôme Santolini, Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA)
La charcuterie nitrité augmente le risque de cancer colorectal. Pourtant, le nitrite n’est pas directement responsable de la maladie. Comprendre ce paradoxe apparent est crucial pour bien réglementer.
Saioa Gómez Zorita, Universidad del País Vasco / Euskal Herriko Unibertsitatea; Maitane González Arceo, Universidad del País Vasco / Euskal Herriko Unibertsitatea, and María Puy Portillo, Universidad del País Vasco / Euskal Herriko Unibertsitatea
L’alimentation ne guérit pas le cancer, mais elle en améliore le pronostic et contribue à sa prévention.
Jérôme Santolini, Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA) and Océane Martin, Université de Bordeaux
La question des liens entre additifs nitrés dans la viande transformée et cancers fait débat depuis plusieurs années. Retour sur les conclusions, claires, du dernier rapport d’expertise de l’Anses.
Devenir végan signifie notamment se passer de fromage. Pour remplacer cet aliment très apprécié, des substituts sont commercialisés. Mais leur valeur nutritionnelle n’est pas forcément au rendez-vous.
Les régimes riches en légumineuses, céréales complètes, noix, et comptant moins de viande rouge et d’aliments transformés, sont bénéfiques pour la longévité.
Au milieu des préconisations pour améliorer notre alimentation, une approche simplifiée est possible. Revenir à des notions basées sur le concept des 3V propose un mieux pour nous et la planète.
La tartine s’est imposée comme une composante incontournable du petit-déjeuner. Mais d’où vient-elle ? Comment a-t-elle été associée aux pâtes à tartiner ? Et comment en tirer un repas équilibré…
Parcourue d’injonctions contradictoires, façonnée localement, sans cesse réinventée : l’alimentation dans les villes du Sud global échappe au récit d’une uniformisation occidentale.
Si la durabilité des systèmes alimentaires est menacée aujourd’hui par un excès de calories d’origine animale, elle l’est également, et c’est bien moins connu, par les calories ultratransformées.
Face aux crises sanitaire et environnementale, une évolution en profondeur des modèles mondialisés et financiarisés de la production alimentaire s’impose.
Une alimentation diversifiée et riche en fruits, légumes et autres sources naturelles de fibres est nécessaire au microbiote intestinal. Et cela contribue à préserver notre santé.
Le cas Yuka montre le potentiel du numérique à renforcer le pouvoir des consommateurs: de l'adoption rapide d'une innovation par les consommateurs à la réaction à grande échelle des industriels.
En terme de santé, la composition des aliments ne fait pas tout : leur structure est également importante. Pressés, broyés ou pilés, fruits et céréales n’ont plus les mêmes effets.
On savait la consommation d’aliments ultra-transformés associée au surpoids et à l’obésité, à divers cancers, à la dépression… À cette triste liste s’ajoutent désormais les maladies cardiovasculaires.
Chercheur en biochimie, responsable du laboratoire « Stress oxydant et détoxication », Commissariat à l’énergie atomique et aux énergies alternatives (CEA)
Research Associate Professor of Epidemiology at CRESS - EREN (Inrae, Inserm, Université Sorbonne Paris Nord, Université Paris Cité), and head of the NACRe network (Réseau NACRe), Inserm
Professeur Emérite de Nutrition Université Sorbonne Paris Nord (Paris 13) - Praticien Hospitalier Département de Santé Publique, Hôpital Avicenne (AP-HP), Equipe de Recherche en Epidémiologie Nutritionnelle, U1153 Inserm,Inra,Cnam, Université Sorbonne Paris Nord
Profesora en la Universidad del País Vasco. Investigadora del grupo Nutrición y Obesidad del Centro de Investigación Biomédica en Red de la Fisiopatología de la Obesidad y Nutrición (CiberObn) y del Instituto de Investigación Sanitaria Bioaraba, Universidad del País Vasco / Euskal Herriko Unibertsitatea
Catedrática de Nutrición. Centro de Investigación Biomédica en Red de la Fisiopatología de la Obesidad y Nutrición (CIBERobn), Universidad del País Vasco / Euskal Herriko Unibertsitatea
Profesora Titular de Nutrición y Bromatología - Directora del proyecto BADALI, web de Nutrición. Instituto de Bioingeniería, Universidad Miguel Hernández