S'il y a des raisons de penser que la crise de la quarantaine existe, les malaises survenant à cette période auraient pu se produire aussi bien avant qu’après cet « âge mûr » difficile à cerner.
Les troubles anxieux sont parmi les maladies mentales les plus courantes, touchant plus de 18 % de la population. Ils sont traitables, notamment par la thérapie cognitivo-comportementale.
En se focalisant davantage sur la capacité à évoluer des salariés, les entreprises créeraient aussi bien des conditions de performance que de paix économique.
En s’allégeant soi-même, il est possible que nous allégions les autres. Lorsqu’on se prend trop au sérieux à cause de nos frustrations tout notre entourage s’en ressent.
Si nous restons au quotidien les yeux rivés sur le chronomètre, nous passons à côté des émotions positives qui sont à l’origine de nos meilleures idées.
La vision de la performance des salariés a intégré des aspects qui dépassent les questions de temps. Pourtant, les limitations des pauses, par exemple, restent très répandues. Pourquoi ?
La recherche s’intéresse généralement aux organisations qui se trouvent dans des situations qui mêlent coopération et compétition. Mais l’étude au niveau de l’individu est aussi riche d’enseignements.
Faut-il s’inquiéter lorsqu’un enfant s’invente un compagnon de jeu ? Des études montrent au contraire que les amis imaginaires stimuleraient la créativité et l’empathie des plus jeunes.
Notre rapport culturel à l’échec est source de dégâts sur les individus et les organisations. Or, l’échec, inéluctable, aide aussi à trouver des opportunités.
Les travaux de plusieurs prix « Nobel » et les économistes comportementalistes convergent avec le ressenti à l’origine de la colère sociale qui s’exprime depuis mi-novembre.
Une étude souligne les biais cognitifs chez les investisseurs américains qui se détournent des produits de la finance islamique en période d’attentats.
Romain Huët, Fondation Maison des Sciences de l'Homme (FMSH)
Comment comprendre qu’autant d’individus, qui pour beaucoup manifestent pour la première fois, se laissent entraîner aussi facilement dans la violence émeutière ?
La multiplication des actes de violence contre les enseignants d’une part, et le vote du projet de loi interdisant la fessée d’autre part, repose la question de l’autorité éducative.
Qui n’a jamais eu peur de perdre le contrôle de ses actes, de se laisser aller à la violence ? Généralement passager, ce sentiment peut, chez certains, se transformer en une phobie très handicapante.
Jeune chercheur ATER terminant une thèse en neurosciences, au sein du Laboratoire de Neurosciences Cognitives, de l’Institut de Neurosciences des Systèmes et de l’Institut des Sciences du Mouvement, Aix-Marseille Université (AMU)
Professeur de psychologie sociale, membre honoraire de l’Institut universitaire de France (IUF), directeur de la MSH Alpes (CNRS/UGA), Université Grenoble Alpes (UGA)
Professeur des universités en sciences de l'éducation/formation des adultes, Formation et Apprentissages Professionnels, Cnam, Conservatoire national des arts et métiers (CNAM)