La pandémie a aggravé la situation d’inégalité déjà critique à laquelle les communautés Roms sont confrontées et risque d’accroître la mise en concurrence des populations les plus précaires.
Olivier Giraud, Conservatoire national des arts et métiers (CNAM); Abdia Touahria-Gaillard, Conservatoire national des arts et métiers (CNAM); Anne Petiau, Conservatoire national des arts et métiers (CNAM); Arnaud Trenta, Conservatoire national des arts et métiers (CNAM) et Barbara Rist, Conservatoire national des arts et métiers (CNAM)
La crise met en lumière l’urgence de reconnaître et soutenir les aidants accompagnant une ou un proche entravé·e dans le déroulement de sa vie quotidienne en raison d’un handicap ou de son âge.
Dans le contexte actuel, satisfaire par soi-même quelques besoins vitaux permet de recouvrer un peu de sentiments de capacité et de liberté. Les espaces loin des villes le permettent.
Face à l'épidémie, les États membres de l'UE ont privilégié l'action à l'échelon national. L'Union a toutefois un rôle majeur à jouer dans la situation actuelle, dont elle pourrait sortir renforcée.
Dans l’urgence, les invisibles sont devenus plus que visibles : ils sont au front là où nous avions tendance à les mettre à « l’arrière-boutique » afin de ne pas reconnaître leurs différences.
À mesure que l’épidémie connaît une « grande accélération » en écho à celle du changement climatique, il nous faut intégrer la notion de « care » dans nos interdépendances.
Pierre Bréchon, Auteurs historiques The Conversation France
L’impact de la crise du coronavirus sur les valeurs de solidarité des Européens pourrait rester assez faible car les crises ne sont pas les principales causes du changement de valeurs.
La nouvelle configuration du monde dépendra des choix politiques dans les domaines des relations internationales et de la reconstruction des systèmes productifs.
On redécouvre, avec le Covid-19, que la cité ne tient ensemble que si la politique reste en résonance avec ses ressorts sensibles et ses composantes les plus fragiles.