Lun Zhang, Fondation Maison des Sciences de l'Homme (FMSH)
La situation reste extrêmement tendue à Hongkong. Le mouvement de contestation, qui dure depuis plusieurs mois, est confronté à l’intransigeance du pouvoir de Pékin. La crise est appelée à durer.
Plusieurs déclarations récentes du président de la Cour des comptes Alexeï Koudrine mettent en évidence l’inquiétude d’une partie de l’élite russe face à la situation économique du pays.
Les mobilisations massives qui agitent le pays ont été initiées par les enfants de la démocratie, contre un modèle économique et politique encore marqué par l’ère Pinochet.
Les mesures économiques proposées et la gestion de crise ultrasécuritaire de la crise illustrent de la part de Sebastián Piñera une incompréhension totale des attentes citoyennes.
Les déclarations du Président de la République et du ministre de l’Intérieur soulignent l’échec d’un régime de surveillance étatique de type panoptique.
Le dessein du président russe est purement idéologique : favoriser l’échec de toute forme de société démocratique et libérale pour s’imposer comme modèle unique.
Dans l’impossibilité de se représenter, à l’issue de son quatrième mandat en 2024, Vladimir Poutine pourrait nourrir l’ambition de devenir le président d’une « confédération russo-biélorusse ».
Désormais incarcéré, le président soudanais Omar Al-Bachir avait réussi à surmonter une série de crises au prix du verrouillage du pays. De nombreux défis attendent ses successeurs.
Marie E. Berry, University of Denver and Laura Mann, London School of Economics and Political Science
Vingt-cinq ans après le génocide, la croissance économique et le contrôle de la société vont de pair au Rwanda, sous la direction autoritaire de Paul Kagame.
Le pouvoir russe aimerait s’affranchir du réseau mondial d’Internet pour affirmer sa souveraineté numérique. Une volonté d’isolation qui suscite scepticisme technique et inquiétudes politiques.
Le regard sur la société civile, hors du champ politique, permet d’éclairer la situation et la capacité de la société algérienne à prendre les choses en main et à agir, quand le pouvoir n’agit pas.
Pourquoi les deux présidents tiennent-ils autant à ce que leur statut soit reconnu comme «constitutionnel» alors que chacun s’accorde à dire que l’armée tient les rênes du pays?
Buket Türkmen, Institut d'études avancées de Paris (IEA) – RFIEA
L’inédit des mobilisations aujourd’hui est l’utilisation des outils de la démocratie pour légitimer la dérive autoritaire et faire de la rue un lieu de mise en scène pour les acteurs politiques dominants.
Si nous restons au quotidien les yeux rivés sur le chronomètre, nous passons à côté des émotions positives qui sont à l’origine de nos meilleures idées.
La multiplication des actes de violence contre les enseignants d’une part, et le vote du projet de loi interdisant la fessée d’autre part, repose la question de l’autorité éducative.
Qu’est-ce qui est le plus prudent dans nos « démocraties » pour un citoyen soucieux de défendre des droits humains fondamentaux et le collectif ? Risquer la mort sociale ou opter pour l’anonymat ?
Docteur en Études slaves contemporaines : spécialiste de la géopolitique de la Russie et du sport, Université Paris Nanterre – Université Paris Lumières
Professeur de psychologie sociale, membre honoraire de l’Institut universitaire de France (IUF), directeur de la MSH Alpes (CNRS/UGA), Université Grenoble Alpes (UGA)