S’il est acquis que le mode d’organisation du sport français nécessite une profonde rénovation, le caractère radical de la réforme génère des incertitudes qui doivent être exprimées.
Des gilet jaunes signent une pétition pour créer un référendum populaire afin d'appeler à la démission du président Macron, au Mans, le 24 novembre.
JEAN-FRANCOIS MONIER / AFP
Nous ne sommes pas d’accord avec le gouvernement ? Faisons une proposition trouvons des signataires, montrons que la majorité des votants est d’accord avec nous. Oui, mais ce n’est pas si simple.
Dans un restaurant près d'Orléans, le 10 décembre au soir.
Guillaume Souvant/ AFP
Une minorité, même très mobilisée, même bénéficiant d’un soutien de l’opinion publique, ne peut pas se substituer à la majorité et effacer les résultats des élections.
Sur la Promenade des Anglais, à Nice, le 8 décembre 2018.
Valery Hache/AFP
Malgré une large sympathie dans la population, le mouvement repose principalement sur une mobilisation des catégories populaires. Qu’est-ce qui pousse ces catégories à cette colère ?
A Nantes, le 8 décembre 2018.
Sebastien Salom-Gomis / AFP
Romain Huët, Fondation Maison des Sciences de l'Homme (FMSH)
Comment comprendre qu’autant d’individus, qui pour beaucoup manifestent pour la première fois, se laissent entraîner aussi facilement dans la violence émeutière ?
Vue sur le Palais de Chaillot, à Paris, en septembre 1948, où q'est tenue l'Assemblée des Nations unies à l'issue de laquelle la Déclaration sera signée (le 10 décembre 1948).
AFP
La toute-puissance des réseaux sociaux bouscule les logiques traditionnelles des mobilisations, de la communication, de l'information et du fonctionnement de l'espace public.
Black bloc, ultra-gauche et ultra-droite: ils émaillent les manifestations récentes et font usage des mêmes modes opératoires.
Roscoe Myrick/Flickr
La violence militante n’est pas une nouveauté : mais de quoi parle t-on exactement quand on mentionne l’ultra-droite ou l’ultra-gauche ? Qui se cache derrière et quelles sont leurs méthodes ?
Il est simpliste de réduire la colère des citoyens français aux mouvements sociaux violents qui ont émaillé l'histoire de France.
PASCAL GUYOT / AFP
Les élites n’ont eu de cesse de s’appuyer sur d’autres mouvements sociaux historiques pour tenter d'influencer l'opinion publique contre les « gilets jaunes ».
Au Mans, le 4 décembre 2018.
Jean-François Monier / AFP
On assiste à la recherche d’une nouvelle forme de gouvernance permettant de créer un lien direct entre le niveau individuel et collectif en évinçant les formes intermédiaires de la démocratie par représentation.
Le 17 novembre, en direction de Bordeaux.
Nicolas Tucat / AFP
À la crise des « gilets jaunes » répond celle qui secoue les maires des petites communes alors même que la solution de sortie de crise du gouvernement est de renvoyer les débats aux arènes locales.
A Marseille, le 10 novembre, des sauveteurs inspectent les bâtiments voisins des immeubles effondrés cinq jours auparavant.
Christophe Simon/AFP
Comment, au même titre que les plus de 500 morts de la rue recensés chaque année, pouvons-nous collectivement accepter que le logement ou l’absence de logement continuent, en 2018, en France, de tuer ?
Aux abords des Champs-Élysées, le 1er décembre 2018.
Geoffroy Van Der Hasselt/ AFP
Plus qu’un retour de boomerang de la démocratie directe, le mouvement des gilets jaunes révèle la transformation en cours de la représentativité des parties prenantes de la société civile.
Manifestation des Gilets Jaunes autour du rond-point de la Vaugine à Vesoul (Haute-Saône). La Nationale 19 est bloquée dans les deux sens. 17 novembre 2018.
Obier/Wikimedia
L’essaim se forme lorsque les personnes ou de petits groupes dispersés, qui appartiennent à un même mouvement convergent de plusieurs directions à la fois vers un lieu unique.
Sur un rond-point, à Blois, le 24 novembre 2018.
Guillaume Souvant/AFP
Quelques enseignements tirés d’une expérience de sociologue ayant travaillé sur des formes de violences sociales et politiques et sur les stratégies sécuritaires déployées par les pouvoirs publics.
Devant un dépôt de carburant, au Mans, le 29 novembre 2018.
Jean-François Monier/ AFP
Les travaux portant sur l’organisation des mouvements sociaux en sociologie permettent de comprendre les caractéristiques inédites de cette dynamique et les moyens d’y répondre.
La notion de France périphérique s'explique par sa capacité à s'affranchir des réalités actuelles pour décrire un monde en voie de disparition.
Dominique Chanut/Flickr
Daniel Behar, Université Paris-Est Créteil Val de Marne (UPEC)
Le frisson collectif que produit la représentation d’une France coupée en deux est paradoxalement rassurant : il subsiste un ordre territorial lisible dans un univers dont la compréhension nous échappe.
La chercheure analyse le nouveau clivage progressiste/conservateur, l’irruption du « macronisme » en France et les enjeux des futures élections européennes.
Le porte-parole du gouvernement, Benjamin Grivaux, en discussion avec une « gilet jaune ».
Iroz Gaizka/ AFP
Convertis au projet de l’autonomie personnelle, les citoyens ne se considèrent plus comme des administrés remettant leur confiance à des élus agissant pour le bien commun.
Gilets Jaunes en Alsace :
action du 17 novembre 2018.
Guillaume Krempp / Rue89 Strasbourg /Flickr
Comment les médias français peuvent-ils concilier leur devoir de service public en restant neutres sur la question de l’indépendance alors qu’ils appartiennent au pays colonisateur ?
Aux abords de la porte d'Auteuil, à Paris, le 17 novembre 2018.
Lucas Barioulet / AFP
Jean-Marie Charon, École des Hautes Études en Sciences Sociales (EHESS)
Les médias sont dans une position paradoxale : espace nécessaire de représentation, de démonstration de la force, ils suscitent l’exaspération des acteurs de la contestation.
Le ministre de l'Intérieur, Matteo Salvini, accueille un groupe de migrants venus du Niger, le 14 novembre 2018, à Rome.
Alberto Pizzoli/AFP