Loin de n’être qu’un « banal » virus respiratoire, le coronavirus SARS-CoV-2 peut envahir de nombreuses sortes de cellules dans notre corps. Y compris dans le cerveau, normalement si bien protégé.
Début janvier, un article scientifique chinois rapportait qu’un coronavirus de pangolin muté en laboratoire s’avérait fatal pour des souris « humanisées ». Faut-il s’inquiéter de ces résultats ?
On observe généralement en période de crise une hausse qui peut sembler paradoxale des dépenses en produit de beauté. Le phénomène a toutefois pris un tour nouveau pendant le Covid.
L’article scientifique concluant à une origine naturelle du Covid a fait couler beaucoup d’encre suite à la publication d’échanges caviardés entre ses auteurs. Que faut-il retenir ?
En appliquant les lois de la physique classique et quantique, on peut comprendre comment les virus exploitent les cellules pour se reproduire et donc concevoir des nouveaux antiviraux.
Alice Desclaux, Institut de recherche pour le développement (IRD); Mamadou Diallo, Institut de recherche pour le développement (IRD), and Philippe Msellati, Institut de recherche pour le développement (IRD)
Une commission d’experts a récemment publié un bilan très critique de la réaction des États à la pandémie de Covid-19. Comment les pays d’Afrique de l’Ouest et centrale s’en sont-ils sortis ?
Les patients atteints de « Covid long » subissent, des mois ou des années durant, des symptômes très invalidants. Que sait-on de ce syndrome, qui peut être réactivé par une nouvelle infection ?
Notre cerveau est censé être protégé de toute intrusion par la barrière hémato-encéphalique. Mais le SARS-CoV-2 a trouvé plusieurs moyens d’y entrer par effraction. Avec quelles conséquences ?
La récente poussée de contaminations par les variants Omicron BA.4 et BA.5 au Portugal et en Afrique du Sud inquiète en France. Déjà présents dans l'Hexagone, quel peut être leur impact ?
Être atteint de pathologie mentale multiplie les risques face au Covid. Or des études démontrent que les médicaments psychorégulateurs au lithium offrent une certaine protection face au SARS-CoV-2.
Le SARS-CoV-2 n’a pas encore été rayé de la liste des suspects, mais le coupable le plus probable de la vague d’hépatites sévères qui touche actuellement les enfants est un autre virus, l’adénovirus.
Depuis début février, un premier antiviral anti-Covid-19 est autorisé en France sur prescription médicale : le Paxlovid de Pfizer. D’autres pourraient suivre, selon les résultats des essais cliniques.
Jamais un virus n’avait été autant étudié… Voici comment le séquençage massif du génome du SARS-CoV-2 a éclairé son évolution et aidé à la conception de traitements et de vaccins.
BA.2, un sous-variant d’Omicron (BA.1), se propage depuis plusieurs semaines. S'il ne semble pas provoquer de formes plus graves de Covid-19, il paraît plus contagieux que son prédécesseur.
On ne sait pas grand-chose de la « Covid longue », notamment qui, quand et à quel point elle frappera, combien de temps il faudra pour s’en remettre, ou si une guérison complète est possible.
Pascal Crépey, École des hautes études en santé publique (EHESP)
En moins de deux mois, le variant Omicron a envahi notre pays. Que sait-on de lui et des conséquences de sa présence ? Le pic épidémique est-il passé ? Les hôpitaux risquent-ils d’être submergés ?
La question de l’origine du Covid-19 occupe une place centrale dans la médiatisation inédite de la pandémie. Et questionne la manière dont les politiques de santé publique doivent s’orienter.
Certains refusent la vaccination anti-Covid-19 au nom de la liberté personnelle. Les conséquences de ce choix justifient-elles de leur refuser l’accès aux soins de réanimation s’ils tombent malades ?
Les vaccins perdent de leur efficacité au fil du temps, pour diverses raisons. Comment les chercheurs évaluent-ils cette efficacité ? Que sait-on des performances de vaccins actuels contre Omicron ?
La pandémie de Covid-19 donne aux laboratoires pharmaceutiques l’occasion de redorer leur image. Mais comment ont-elles pu devenir si puissantes et descendre si bas ?
Professeur, département Méthodes quantitatives en santé publique (METIS), Univ. Rennes, EHESP, CNRS, Inserm, Arènes - UMR 6051, RSMS – U 1309, École des hautes études en santé publique (EHESP)
Maître de conférences en épidémiologie et évolution des maladies infectieuses, laboratoire PCCEI (Univ. Montpellier, Inserm, EFS) & CHU Nîmes, Université de Montpellier
Épidémiologiste et biostatisticienne, directrice adjointe de l'Institut Pierre Louis d’Épidémiologie et de Santé Publique (Sorbonne Université/Inserm), directrice de recherches, Inserm
Anthropologue, Centre Régional de Recherche et de Formation à la prise en charge Clinique de Fann (CRCF, Dakar), Institut de recherche pour le développement (IRD)