Après un an de pandémie, la « distanciation sociale » apparaît comme l’indice d’une évolution profonde de nos sociétés et de nos modes de vie, imprégnés par la logique du sans contact.
Pour combler le manque de proximité avec les consommateurs, les marques peuvent miser sur la gamification, l’« edutainment » ou encore les dispositifs « phygitaux ».
La pandémie a des impacts sur la recherche, non seulement sur la façon de concilier le travail de terrain et les règles sanitaires, mais sur le rapport du chercheur avec l’objet étudié.
Les corps, qu’on oublie (trop) souvent dans une économie numérisée, reprennent avec la crise sanitaire toute leur importance. Ils deviennent clef dans l’organisation de nos espaces quotidiens.
Les Zapotèques du sud du Mexique, communauté qui se caractérise par une forte solidarité interne, ont décidé de pratiquement se couper du monde pour échapper à l’épidémie.
D’après les résultats d’une enquête menée par l’ESSEC, les Français se déclarent en grande majorité opposés au télétravail à temps plein et souhaiteraient retrouver un espace de travail attitré.
Dans la vie quotidienne, nous devons tous reculer, ne plus toucher ni embrasser, apprendre à regarder, à considérer l’autre autrement pour adopter la Cov-attitude.
Au-delà de la fragilité immunitaire qui caractérise certains patients atteints de troubles psychiatriques, l'épidémie et les mesures de distanciation ont des effets délétères sur la santé mentale.
Alors que nous n’avons jamais été aussi enjoints à respecter l’autre, il devient crucial de nous réconcilier avec cette notion et de l’appréhender au niveau éthique.
Les travaux pratiques sont essentiels à l’enseignement des sciences. Mais les mesures sanitaires compromettent leur organisation classique. Voici quelques solutions qui changent la donne.
Léo Trespeuch, Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR); Aurélie Corne, IAE Perpignan School of Management – Université de Perpignan Via Domitia; Béatrice Parguel, Université Paris Dauphine – PSL; Dominique Kreziak, IAE Savoie Mont Blanc; Élisabeth Robinot, Université du Québec à Montréal (UQAM); Fabien Durif, Université du Québec à Montréal (UQAM); Florence de Ferran, La Rochelle Université; Hélène Michel, Grenoble École de Management (GEM); Jean-Luc Giannelloni, Grenoble IAE Graduate School of Management; Jean-Marc Fontan, Université du Québec à Montréal (UQAM); Laurent Botti, IAE Perpignan School of Management – Université de Perpignan Via Domitia; Mathieu Lajante, Université Laval; Mireille Lalancette, Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR); Myriam Ertz, Université du Québec à Chicoutimi (UQAC), and Nicolas Peypoch, IAE Perpignan School of Management – Université de Perpignan Via Domitia
La crise de la Covid-19 révèle qu’il est possible d’adopter à grande échelle des comportements plus responsables sur les plans environnementaux et sociaux. Mais ces comportements vont-ils perdurer?