La fièvre jaune ne touche pas que les humains : elle tue aussi les singes. L’épidémie qui a sévi au Brésil entre 2016 et 2018 a décimé 80 % d’une population de singes titis, déjà considérés en danger.
À l’occasion du One Ocean Summit, qui se tient cette semaine à Brest du 9 au 11 février 2022, tour d’horizon des pistes de recherche prometteuses pour protéger le plus grand écosystème de notre planète.
Depuis plusieurs décennies, cet espace est en proie à un déséquilibre anthropo-écologique, auquel s’ajoute les changements climatiques amorcés depuis le début des années 1970.
Le bois mort est un élément essentiel pour le fonctionnement des forêts et pour favoriser la régénération après des perturbations telles que les incendies et les tempêtes.
Une étude publiée en décembre 2021 met en lumière une alternative efficace et peu coûteuse au reboisement massif : laisser les forêts tropicales repousser naturellement.
Pour augmenter les rendements agricoles, les haies ont été largement détruites au XXᵉ siècle. Mais face aux dérèglements environnementaux, les arbres font leur retour dans les champs.
Moins étudiés que ceux de la nature « extraordinaire », les écosystèmes présents dans les terres agricoles, même conventionnelles, n’en seraient pas moins dignes d’intérêt.
Nicolas Dubos, Muséum national d’histoire naturelle (MNHN)
Si les espèces sont et seront affectées partout par le changement climatique, celles qui vivent déjà sous un climat chaud atteindront plus vite leur seuil de tolérance.
La question de l’origine du Covid-19 occupe une place centrale dans la médiatisation inédite de la pandémie. Et questionne la manière dont les politiques de santé publique doivent s’orienter.
Cette technique de pêche constitue l’une des pressions la plus répandue et intense sur les fonds marins. Mais des pistes de réduction de ses effets délétères existent.
Les zones en altitude se réchauffent plus rapidement que les plaines, et les Pyrénées n'échappent pas à cette règle. Avec pour conséquence une déstabilisation des écosystèmes.
Dans sa nouvelle étude,« Transition(s) 2050 », l’Ademe dévoile quatre scénarios pour lutter contre le changement climatique. La sobriété, à différents degrés, y tient une place de choix.
L’analyse de l’ADN environnemental représente une méthode précise et socialement responsable permettant de traquer la présence d’animaux vivant dans un milieu naturel donné sans avoir à le perturber.
Les scientifiques ont eu la surprise de constater que deux femelles avaient pondu des œufs non fécondés par des mâles. Mais ces conceptions ne semblent pas donner d’individus en bonne santé.
Directeur de recherche CNRS, systématicien, directeur de l’Institut de systématique, évolution, biodiversité (ISYEB), Centre national de la recherche scientifique (CNRS)