Il ne viendrait à l’idée de personne de manger un animal en voie de disparition comme le lynx ibérique. Alors pourquoi mangeons-nous encore des anguilles ?
Vue d'artiste de la Terre il y a 66 millions d'années.
Jorge Gonzalez
À l’heure où de nombreuses espèces s’éteignent, notre connaissance de la biodiversité est encore très parcellaire et chaque expédition scientifique est l’occasion de nouvelles rencontres.
Une érosion sans précédent de la diversité génétique s’observe actuellement chez les espèces rares comme les espèces les plus communes.
(Shutterstock)
La diversité génétique est capitale pour la survie des écosystèmes. Des engagements internationaux sont plus que jamais nécessaires et maintenant réalisables pour optimiser sa protection.
Le surplus d'azote et de phosphore (utilisés comme engrais) provoque une explosion des algues vertes, qui peut conduire à un étouffement du milieu.
Daniel Jolivet/flickr
Aurélien Boutaud, Centre national de la recherche scientifique (CNRS) and Natacha Gondran, Mines Saint-Etienne – Institut Mines-Télécom
Dépasser les limites planétaires mettra en péril l’équilibre global du système Terre. Un point de rupture dont nous approchons, en dépassant les « frontières » ouvrant sur les zones critiques.
Le matériel génétique trouvé dans les sédiments du pergélisol du Yukon contient des informations précieuses sur d’anciens écosystèmes.
(Julius Csotonyi/Gouvernement du Yukon)
Christiane Denys, Muséum national d’histoire naturelle (MNHN); Aude Lalis, Muséum national d’histoire naturelle (MNHN), and Benoît Pisanu, Muséum national d’histoire naturelle (MNHN)
Si les rats et les souris attirent l’attention des Parisiens, bien d’autres petits mammifères évoluent dans la capitale française.
Les prédictions indiquent que la grenouille Mantella aurantiaca de Madagascar devrait probablement connaître un déclin dramatique d’ici à 2070.
Frank Vassen/Wikimedia
Nicolas Dubos, Muséum national d’histoire naturelle (MNHN)
Si les espèces sont et seront affectées partout par le changement climatique, celles qui vivent déjà sous un climat chaud atteindront plus vite leur seuil de tolérance.
Hélitreuillage d'un rhinocéros noir (Diceros bicornis) par les pattes lors d'opérations de transfert en Namibie (R. Radcliffe, 2021).
Si l’astéroïde a bien provoqué la fin brutale des dinosaures, une étude très récente montre que leur déclin avait commencé 10 millions d’années auparavant.
Un loup à l'intérieur de la forêt rouge de la zone d'exclusion de Tchernobyl, en Ukraine, en septembre 2016.
REDFIRE Project / Nick Beresford, Sergey Gashchak
Trente-cinq ans après l’accident nucléaire, Tchernobyl est devenu un refuge pour les loups, chassés dans toute l’Europe.
Mouches mexicaines des fruits. Originaire du Guatemala et du Mexique, cette espèce est envahissante en Californie, où elle pèse sur l’agriculture du pamplemousse. Ici, des femelles déposant leurs œufs sur un fruit.
Jack Dykinga/USDA Agricultural Research Service (2007)
Les invasions biologiques sont une menace importante pour la biodiversité, mais elles coûtent aussi très cher à nos sociétés. Une étude estime ce coût à plus de 1000 milliards de dollars depuis 1970.
Les troupeaux de caribous Tonquin et Brazeau, au Parc national de Jasper sont maintenant si petits qu'ils ne peuvent pas se rétablir par eux-mêmes.
Parcs Canada
En cette ère de changements climatiques, il est impératif d’assurer l’indépendance de Parcs Canada et de protéger cette société d’État de toute ingérence politique.
Des pythons royaux à la Ferme tropicale à Paris, qui commercialise des espèces exotiques.
Jacques Demarthon/AFP
La consommation d’animaux sauvages n’est pas l’apanage de l’Afrique et de l’Asie. Les pays occidentaux importent massivement des espèces exotiques destinées au marché des animaux de compagnie.
Entre discours catastrophiste et optimisme excessif, comprendre les interactions entre les insectes et leurs milieux permet d’appréhender plus justement les enjeux qui entourent leur déclin.
Sur l’île de Bagaud, cette plante rampante – dite « griffes de sorcières » – est une espèce envahissante qui étouffe les formes de vie locales.
Stéphanie Tétu
Sur l’île méditerranéenne, le rat noir et les « griffes de sorcières », deux espèces exotiques envahissantes, ont longtemps menacé la biodiversité indigène.
Directeur de recherche CNRS, systématicien, directeur de l’Institut de systématique, évolution, biodiversité (ISYEB), Centre national de la recherche scientifique (CNRS)
Enseignant-chercheur en systématique animale à l'ISYEB (MNHN) et à l'Université Technique de Braunschweig., Muséum national d’histoire naturelle (MNHN)