Les animaux de laboratoire, souvent des mammifères, provoquent en nous des sentiments contradictoires. Une étude révèle comment nous les déconsidérons pour mieux accepter leur utilisation.
C. elegans a beau être minuscule, c’est une star des laboratoires. En modélisant son système nerveux, les scientifiques veulent en apprendre plus sur les mécanismes qui fondent nos comportements.
L’administration de chimiothérapie en voie intraveineuse pose de nombreux problèmes pour les patients. Une étude chez la souris pourrait faciliter la vie des patients dans le futur.
Les cultures cellulaires semblent prometteuses pour représenter les maladies. La boîte de Petri ne diffère pas autant d’une personne malade que l’on pourrait croire.
La relation homme-animal passe aussi par l'odorat. Sentir des odeurs venant d'humains stressés ou non-stressés induit des changements comportementaux chez les vaches et les souris.
Il n’est pas toujours évident de faire discuter les associations de défense des animaux et les scientifiques pratiquant des expérimentations animales. Tentons de les faire communiquer.
Comprendre le fonctionnement des êtres vivants, pour mettre au point des thérapies par exemple, est une gageure. Pour y parvenir, pourrait-on d’ores et déjà se passer de l’expérimentation animale ?
De premières études sur les mouches drosophiles montrent qu’elles choisissent leur partenaire en répliquant les préférences de leurs congénères. À partir de là, peut-on parler de culture animale ?
La plupart des philosophes admettent que nous avons des obligations envers tous les êtres « sentients », c’est-à-dire capables d’expériences plaisantes ou déplaisantes.
Des centaines d’essais cliniques ont été menés depuis 10 ans pour trouver un traitement contre l’Alzheimer. Ils ont tous échoué. La prévention reste le meilleur moyen connu pour combattre la maladie.
360 000 vers nématodes ont été embarqués à bord d’une fusée, direction la station spatiale. Expérimenter sur les animaux en microgravité permet d’en savoir plus sur le vivant en conditions extrêmes.
Si les progrès technologiques permettent de plus en plus de se passer des tests sur les animaux, ceux-ci sont encore nécessaires. En immunologie, les chercheurs ont trouvé un nouvel allié : le porc.
Faire des recherches avec des macaques et leur organiser une vie de retraite après le laboratoire : un pari ambitieux pour les chercheurs et pour la société tout entière.
Les partisans et opposants de l’expérimentation animale s’affrontent durement. Retour sur les arguments des uns et des autres, les aspects juridiques et la reconnaissance des droits des animaux.
Professeur de psychologie sociale, membre honoraire de l’Institut universitaire de France (IUF), directeur de la MSH Alpes (CNRS/UGA), Université Grenoble Alpes (UGA)
Professeur Immuno-Virologie (DMV-PhD) - Oniris (École nationale vétérinaire, agroalimentaire et de l'alimentation de Nantes-Atlantique), UMR 1300, Inrae
Directeure de Recherche, Equipe ImpAct, Centre de Recherche en Neurosciences de Lyon, CNRS, Université Claude Bernard Lyon 1, Université Jean Monnet, Inserm